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1.    BAASTRUP (MALADIE DE). 
Rhumatisme dégénératif caractérisé par l’existence d’une articulation anormale entre les apophyses épineuses hypertrophiées des deux vertèbres lombaires. Il se manifeste par une raideur rachidienne et des douleurs lombaires. En cas de handicap sévère, une résection chirurgicale s’impose. 


2.    BABESIOSE. 
Définition et causes.
Parasitose due à des protozoaires (animaux unicellulaires) , parasites des hématies, les babesia, qui sont transmis par des piqures de tiques. La durée d’incubation est de 1 à 4 semaines.

Epidémiologie.
Affection rare qui s’observe en milieu rural pendant l’été.

Signes et symptômes.
Les manifestations existent essentiellement chez les splénectomisés : fièvre à 40 degré C , frissons, céphalées, myalgies, vomissements, diarrhée puis hémoglobinurie et ictère, signes d’une hémolyse intravasculaire entrainant une insuffisance rénale , un œdème pulmonaire puis un coma progressif et irréversible.

Investigations.
Il existe une hémolyse. Le frottis sanguin révèle la présence de parasites (parfois confondus avec plasmodium falciparum).

Evolution, Complication et Pronostic.
Le décès est très fréquent.

Traitement.
Il utilise la clindamycine associée à la quinine, l’exsanguino-transfusion et l’hémodialyse.

Prévention et Education.
Il faut prévenir les splénectomisés des dangers des piqures de tiques ( les retirer immédiatement pour diminuer le passage des parasites.


3.    BABINSKI-FRÖHLICH (SYNDROME DE)  
ou (>)FRÖHLICH (SYNDROME DE).




4.    BABINSKI-FROMENT  (SYNDROME DE)  
ou (>) TROUBLES PHYSIOPATHIQUES.
Manifestations pathologiques post-traumatiques (impotence, contracture, troubles cutanés et vasculaires), dont l’intensité semble disproportionnée par rapport à leur cause apparente. Elles sont considérées comme des troubles de nature hystérique.


5.    BAGASSOSE.
Pneumopathie d’hypersensibilité d’origine immunologique, due à l’inhalation de résidus fibreux moisis de canne à sucre, que l’on observe chez les travailleurs agricoles des zones de production. .


6.    BAKER (KYSTE).
Kyste synovial poplité, dû à une communication fréquente de la cavité articulaire du genou avec la bourse synoviale du jumeau interne. Il se manifeste par des douleurs à l’arrière du genou, avec la présence d’une tuméfaction ( ‘boule’) dont le volume diminue ou qui disparait lorsque le genou est fléchi. En cas de doute une échographie confirme le diagnostic. L’évolution est en général spontanément favorable. Parfois, une ponction avec injection  de corticoïdes, voire un traitement sous arthroscopie est nécessaire.


7.    KAKWIN-EIGER (SYNDROME DE).
Maladie osseuse héréditaire très rare, de transmission autosomique récessive, se traduisant dès la première enfance par des incurvations des membres et de nombreuses fractures.


8.    BALANITIS XEROTICA OBLITERANS.
Atteinte inflammatoire chronique, d’origine inconnue touchant le gland, le prépuce et le méat urétral. Elle atteint l’enfant ou l’adulte entre 30 et 50 ans. Le début est souvent insidieux, avec des douleurs, des démangeaisons,  des brulures, lors des rapports sexuels, associés à des plaques ou des macules  de couleur ivoire. L’atteinte du prépuce  avec un anneau fibreux peut entrainer un phimosis, voire une réaction complète du frein. Le gland est tacheté  de blanc et le méat est parfois rouge et rétréci. Un examen histologique est nécessaire pour faire le diagnostic. Le traitement utilise les corticoïdes  et les dilatations, voire la chirurgie (urétroplastie, circoncision) en cas de sténose urétrale ou de phimosis.









9.    BALANOPOSTHITE - BALANITE
Définition et causes.
La balanite est une inflammation du gland circoncis. La balanoposthite est une inflammation du gland et du prépuce, souvent associée à un prépuce serré. Le diabète sucré est un facteur favorisant. Le plus souvent aucune cause n’est retrouvée ; les autres causes sont représentées par les infections génitales, ainsi que certaines infections dermatologiques.

Signes et symptômes.
Associations de douleurs, d’une irritation et d’un écoulement sous prépucial (souvent 2 à 3 jours après un rapport sexuel), ainsi que d’un œdème du gland et du prépuce qui sont érodés par des ulcérations superficielles. 

Investigations.
Leur objectif est d’éliminer les maladies sexuellement transmissibles les plus fréquentes que peut évoquer ce tableau clinique.

Evolution, Complication et Pronostic.
La principale complication est le phimosis (étroitesse du prépuce empêchant de découvrir le gland).

Traitement.
Il associe le traitement  de la cause, les soins locaux, les antibiotiques en cas de surinfection, et la circoncision en cas de phimosis persistant.


10.     BALINT (SYNDROME DE).
Impossibilité de parcourir le champ visuel périphérique et d’attraper les objets sous contrôle de la vue, associée à une inattention visuelle ; Ce syndrome est habituellement dû à es lésions cérébrales occipitopariétales bilatérales.


11.     BANNAYAN-ZONANA (SYNDROME DE)
ou SYNDROME DE RIDLEY-SMITH.
Syndrome malformatif d’origine génétique, de transmission autosomique dominante. Les principaux signes sont une grosse tête (macrocéphalie), des lipomes multiples, des polypes intestinaux, des malformations vasculaires et des taches pigmentées du pénis. Dans la moitié des cas est associée une hypotonie, ainsi qu’un retard psychomoteur et mental plus ou moins sévère.


12.     BANTI (SYNDROME).
Elévation chronique de la pression veineuse de la rate qui entraine une augmentation  de son volume (splénomégalie). Les causes sont une cirrhose hépatique, une thrombose  de la veine portale ou splénique, une malformation du système porte.



13.     BARAKAT (SYNDROME DE).
Maladie génétique très rare, transmise probablement sur le mode autosomique dominant, caractérisée par une hypoparathyroïdie (avec une hypocalcémie, une ténanie ou des convulsions), une surdité et un syndrome néphrotique. La maladie se déclare à tout âge et évolue vers la mort par insuffisance rénale. 


14.     BARDET-BIEDL (SYNDROME DE).
Maladie génétique de transmission autosomique récessive. Elle associe une obésité, des lésions oculaires (rétinite pigmentaire), un sixième doigt (hexadactylie), une anomalie des organes génitaux, une atteinte rénale et un retard mental très variable, souvent modéré. Le traitement est uniquement symptomatique.


15.     BARLOW (SYNDROME DE).
ou (>)  PROLAPSUS VALVULAIRE MITRAL.


16.     BAROTRAUMATISME
Lésion due à une brusque variation  de la pression ambiante dans des organes contenant de l’air (oreille, sinus, poumon, tube digestif, dent cariée…). Ces accidents surviennent surtout lors de la plongée sous marine ou lors d’explosions. L’atteinte  de l’oreille est la plus fréquente  (> Otite barotraumatique), mais l’atteinte pulmonaire est la plus grave (> Suppression pulmonaire)



17.     BAROTRAUMATISME  DENTAIRE.
Il s’agit d’un barotraumatisme (>) due à la dilatation d’une bulle de gaz piégée dans une dent lors de la remontée au cours d’une plongée. La cause principale est la carie. Les signes sont une douleur dentaire violente et, dans les cas extrêmes, une explosion de la dent. La prévention implique la consultation préalable du chirurgien-dentiste pour vérifier le bon état dentaire et traiter les dents abimées.














18.     BAROTRAUMATISME  DES SINUS.
Définition et causes.
Accident de plongée (> barotraumatisme) qui survient lorsqu’il existe une obstruction des méats assurant la ventilation des sinus du fait d’une ventilation locale (sinusite ou autre infection ORL).

Epidémiologie.
Relativement fréquent.

Signes et symptômes.
Une douleur violente frontale ou sous-orbitaire survient lors de la descente dans les dix premiers mètres. Elle est accompagnée d’un saignement de nez (épistaxis), de céphalées, de vertiges et de nausées.

Investigations.
La radiographie des sinus recherche un épanchement sinusien.

Evolution, Complication et Pronostic.
La remontée immédiate est impérative car l’intensité de la douleur peut mettre en jeu la vie du plongeur. La guérison est simple sous traitement.

Traitement.
Il associe des antalgiques, des anti-inflammatoires, des vasoconstricteurs et des antibiotiques en cas de surinfection. Une fonction des sinus est parfois nécessaire.

Prévention et Education.
La prévention implique l’interdiction  de la plongée en cas d’infection ORL.


19.    BARRAQUER-SIMONS
(MALADIE DE).
Maladie cutanée congénitale qui atteint principalement les enfants et les jeunes adultes  de sexe féminin. Il existe une disparition du pannicule adipeux (lipoatrophie), initialement  de la moitié supérieur du corps et des fesses, puis de la moitié inférieur du corps.  


20.     BARRE-LIEOU    (SYNDROME DE)  
Troubles neurologiques dus à une irritation du plexus sympathique qui entoure l’artère vertébrale, lors d’une atteinte inflammatoire du rachis cervical. Ils comprennent des céphalées localisées à la nuque, des vertiges, des éblouissements, des bourdonnements  d’oreilles et parfois, des spasmes de la face.








21.    BARRET (SYNDROME DE)  
ou (>) ENDOBRACHYOSOPHAGE.


22.    BARSONI-POLGAR  (MALADIE DE)  
ou OSTEOSE CONDENSANTE ILIAQUE BENIGNE.
Egalement appelé ostéose condensante iliaque bénigne du fait de l’existence d’une condensation osseuse de portion de l’os iliaque située à proximité  du sacrum, le plus souvent bilatérale. Elle est le plus fréquemment asymptomatique, avec parfois quelques douleurs. Cette maladie survient surtout chez la femme jeune après un accouchement difficile ou un traumatisme.


23.    BARRHOLONITE.
Définitions et Causes.
Inflammation des glandes de Bartholin situées au niveau des lèvres du vagin. De nombreux germes peuvent être en cause (gonocoque, staphylocoque, colibacille…).

Epidémiologies.
Affection très courante. 

Signes et Symptômes.
Il existe une fièvre et une tuméfaction un unilatéral au niveau de la moitié postérieure de la grande lèvre. Toute la vulve est rouge, tendue très douloureuse.

Evolutions, Complications et Pronostic.
La principale complication est la surinfection. Un passage à la chronicité  est possible.

Traitement.
Il consiste en l’exérèse de la glande au stade collecté.



















24.    BARTONELLOSE    (MALADIE DE)  
ou    MALADIE DE CARRION).
Définition et causes.
Infection bactérienne due à bartonella bacilliformis qui est transmise par une piqure de moustique (phlébotome).

Epidémiologie.
Elle ne se rencontre qu’en Amérique du Sud , dans la cordillère des Andes.

Signes et symptômes.
La primo-infection appelée fièvre d’Oraya, est caractérisée par une fièvre, des céphalées et des  troubles confusionnels associés à une anémie. Ensuite apparaissent des lésions cutanées, la verruga peruana , faites de petites taches rouges ou violettes. 

Investigations.
Le frottis sanguin et les hémocultures identifient le germe. On retrouve une anémie hémolytique.

Evolution, Complication et Pronostic.
Le taux de mortalité peut dépasser 50% en l’absence  de traitement. L’antibiothérapie permet la guérison. 

Traitement.
Le chloramphénicol est l’antibiotique de choix.

Prévention et Education.
Elle repose sur les répulsifs et les moustiquaires.






















25.    BARTER  (SYNDROME DE).
Définition et causes.
Trouble complexe de l’excrétion rénale des électrolytes, caractérisée par une hypokaliémie (accompagnée d’une alcalose métabolique) due à une fuite urinaire excessive de potassium, dont le mécanisme précis est inconnu.

Epidémiologie.
Maladie sporadique ou familiale, de transmission autosomique récessive, se manifestant en général dès l’enfance.

Signes et symptômes.
Signes d’hypokaliémie : fatigabilité musculaire, crampes, accès de paralysie. Polydipsie (absorption de grandes quantités de boisson) et polyurie (mictions très fréquentes).

Investigations.
Il existe une hypokaliémie (parfois une hypo-magnésie associée) avec une fuite urinaire de potassium, une rénine et une aldostérone plasmatiques élevées, ainsi qu’une production excessive  de prostaglandines.

Evolution, Complication et Pronostic.
Chez l’enfant, il existe un retard de croissance et un retard mental.

Traitement.
Il repose sur des suppléments de potassium, les diurétiques antagonistes de l’aldostérone et les antiprostaglandines.

Prévention et Education.
Un dépistage précoce est recommandé dans les formes familiales.


26.                BASEDOW  (MALADIE  DE).
Forme d’hyperthyroïdie (>) définie par un goitre diffus d’apparition récente, habituellement associée à une atteinte oculaire à type d’exophtalmie (saillie du globe oculaire hors de l’orbite due à un œdème des muscles oculaires et à une épaisseur du tissu conjonctif rétro-orbitaire). 


27.    BASSEN – KORNZWEIG  (MALADIE  DE).
ou  (>) ABETALIPOPROTEINEMIE.

28.    BATTEN – MAYOU (MALADIE  DE).
ou  (>)  MALADIE DE SPIELMEYER-VOGT.
Maladie métabolique héréditaire  de transmission autosomique dominante, due à un déficit enzymatique entrainant l’accumulation de lipides vers l’âge de six ans par une baisse progressive de la vision (rétinite pigmentaire), une régression mentale avec des troubles caractériels, une rigidité, ainsi que des troubles de l’équilibre et de la coordination. Elle évolue vers une quadriplégie spasmodique et la mort survient vers l’âge de 18 ans.

29.     BAZEX   (SYNDROME DE)  ou  (>) ACROKERATOSE PARANEOPLASIQUE.
Affection cutanée liée à un cancer (ORL œsophage, poumon). Les lésions débutent par une éruption rouge et squameuse au niveau des doigts, du bord des oreilles et de la racine du nez. Les ongles sont progressivement détruits. Dans un deuxième temps, une extension se produit au niveau des paumes, des plantes, des oreilles et du nez. Le traitement du cancer permet en général la régression des signes.


30.     BEALS – HECHT (SYNDROME).
Syndrome malformatif héréditaire, de transmission autosomique dominante. Il associe un corps filiforme sans augmentation de taille, une longueur exagérée des doigts et des orteils rappelant l’aspect des pattes d’araignée (arachnodactylie), des contractures et des déformations de l’oreille.


31.    BEAN (SYNDROME DE)  
ou BLUE RUBBER BLEB NAEVUS.
Phacomatose (>) caractérisée par une angiomatose cutanée (angiomes ou dilatations vasculaires de couleur bleue, présents dès la naissance, répartis sur l’ensemble des téguments  et digestive (responsable d’hémorragies). Elle est sporadique dans la majorité des cas ou de transmission autosomique dominante.


32.     BEBE ‘COLLODION’.
Forme grave de l’érythrodermie (>) ichtyosique non bulleuse.


33.                 BEBE SECOUE (SYNDROME).
Syndrome lié aux lésions induites par une forme de maltraitance  qui consiste en une manipulation violente des bébés par les parents ou les personnes qui en ont la garde, en particuliers lors des épisodes des pleurs. Les lésions comprennent des fractures mais surtout des lésions cérébrales qui en font toute la gravité et peuvent être à l’origine de séquelles graves, voire de la mort de l’enfant. La fréquence estimée est près de 10 enfants  de moins de  1 an  sur 100 000. 


34.    BEC DE LIEVRE
  (>) FENTE PALATINE.  





35.    BECHTEREW (MALADIE DE).   
Forme de spondylarthrite ankylosante  (>) qui touche surtout le rachis, avec une cyphose et une ankylose vertébrale. Dans plusieurs pays, dont l’Allemagne, le terme maladie de Bechterew désigne en fait, la spondylarthrite ankylosante.  


36.    BECKER (DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE
ou MYOPATHIE DE).
Variante clinique de la dystrophie musculaire  de Duchenne (>), dans laquelle la dystrophine est présente mais anormale. La maladie clinique est moins grave. Très peu de patients sont en fauteuil roulant à l’âge de 16 ans et plus de 90% sont vivants à l’âge  de 20 ans.


37.    BECKER (MYOTONIE DE).
Maladie musculaire héréditaire, de transmission autosomique récessive, du groupe des myopathies myotoniques. Elle est caractérisée, par un relâchement anormalement lent après contraction volontaire d’un muscle. La cause est une anomalie  d’une protéine de la membrane musculaire qui perturbe les échanges ioniques responsables de la contraction. La maladie se manifeste habituellement dans la petite enfance. Le début de la maladie est très précoce ; sa particularité est une hypertrophie musculaire diffuse très marquée. Il existe souvent une faiblesse musculaire en début d’exercice, qui n’évolue pas vers un déficit musculaire. Le froid est un facteur aggravant. Le sulfate de quinine peut diminuer la raideur musculaire et les crampes.


38.    BECKWITH-WIEDEMANN (SYNDROME).
Maladie génétique rare, le plus souvent sporadique. Elle associe une anomalie  de la paroi abdominale (omphalocèle), une grosse langue (macroglossie) et des incisures des lobes de l’oreille. Le retard mental est inconstant. Les patients développent fréquemment des tumeurs des reins. 


39.     BEEMER (SYNDROME DE)  (>)
COTES COURTES -POLYDACTYLIE  (SYNDROME DES).














40.     BEHCET (MALADIE DE)  (>)
Définition et causes.
Maladie inflammatoire chronique systématique dont la cause est inconnue, mais qui est considérée comme une maladie auto-immune car la lésion principale est une vascularite (inflammation des vaisseaux). 

Epidémiologie.
La prévalence est de 1/ 500 000  en Europe, mais de 1/ 10 000 au Japon. Elle touche de préférence les adultes jeunes et elle est en général plus sévère chez les hommes.

Signes et symptômes.
Association d’ulcérations buccales (aphtes), d’ulcérations génitales, de lésions oculaires (iritis, uvéite = inflammation  de l’iris, du corps ciliaire et de la choroïde) et des lésions cutanées (papules, pustules, vésicules).

Investigations.
Le diagnostic est clinique. 

Evolution, Complication et Pronostic.
Les principales complications sont des thromboses veineuses et artérielles, des atteintes articulaires (arthrites inflammatoires), cardiaques (myocardite, valvulopathies, péricardite) et neurologiques. La maladie est généralement bénigne avec des rechutes et des rémissions. Le pronostic est conditionné par les atteintes oculaires (risques de cécité), neurologiques et vasculaires.

Traitement.
Le traitement de fond repose sur la colchicine, associée à des mesures symptomatiques. En cas d’atteintes sévères, les corticoïdes par voie générale, voire les immunosuppresseurs ou la thalidomide, sont indiqués.


41.     BEHR (MALADIE DE).  
Maladie héréditaire, de transmission autosomique dominante, caractérisée par une dégénérescence de la macula de la rétine, qui aboutit à la cécité. Il s’agit d’une forme tardive de la maladie  de Stargardt (>)


42.     BEJEL ou   SYPHILIS ENDEMIQUE.  
Infection non vénérienne de la peau, présente en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie centrale. Elle est due à un tréponème, Treponema carateum, très proche de celui de la syphilis. La transmission se fait par contact direct ; cette affection touche surtout l’enfant. Elle débute par une plaque muqueuse buccale, suivie de lésions cutanées papuleuses et érosives sur le tronc et les membres. Des lésions tardives du nez et du palais sont possibles. La pénicilline est très efficace.   





43.    BELL (PARALYSIE DE)  
ou  (>) APARALYSIE FACIALE A FRIGORE.


44.    BENCKISER (HEMORRAGIE DE)  
 (>) CHEMORRAGIE DE BENCKISER.


45.    BENEDIKT (SYNDROME DE)  
Association d’une paralysie oculaire (nerf moteur oculaire commun) d’un cote et d’un tremblement avec une hypertonie et des mouvements anormaux (choréo-athétosiques) du coté opposé. Ce syndrome est dû à une lésion siégeant dans le pédoncule cérébral au niveau du noyau du nerf moteur oculaire commun. 

46.    BENSON (MALADIE DE)  
Ramollissement du corps vitré, caractérisé par la présence de nombreuses paillettes  de cholestérol flottantes qui apparaissent sous la forme de grains brillants ou de flocons neigeux. 


47.    BERARDINELLI-SEIP (SYNDROME DE)
ou  (>) LIPOATROPHIE DIFFUSE.  
Maladie  génétique de transmission autosomique récessive, très rare (2 à 3/1 000 000). Le principal signe est une disparition quasi généralisée du tissu adipeux sous-cutané et viscéral (lipoatrophie), associée à une hypertrophie musculaire,  des lésions cutanées à type d’acanthosis nigricans (>) à une tolérance variable au glucose (de normale à un diabète franc) à une hyperinsulinémie, à une hypertriglycéridémie et à une hépatomégalie. La prise en charge est principalement nutritionnelle. Le risque est l’évolution vers un diabète difficile à équilibrer car résistant à insuline.














48.    BERGER (MALADIE DE)
ou    NEPHROPATHIE A IGA.  
Définition et causes.
Glomérulonéphrite primitive (atteinte des glomérules rénaux) caractérisée par des dépôts d’IgA au niveau du mésangium (tissu autour du peloton vasculaire du glomérule). La cause est inconnue.  

Epidémiologie.
C’est une glomérulonéphrite primitive la plus fréquente. Elle touche les enfants et les adultes jeunes de  prédominance masculine.

Signes et symptômes.
Il existe des hématuries macroscopiques récidivantes, en général contemporaines d’une rhino pharyngite. Entre ces épisodes, on constate une protéinurie associée à une hématurie microscopique. Une hypertension artérielle est possible.  

Investigations.
La protéinurie est supérieure à 1g/j. La biopsie rénale permet le diagnostic.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’évolution est en général, favorable avec même une rémission clinique complète chez 10% des enfants et 5% des adultes. Dans 50% des cas  l’évolution se fait vers l’insuffisance rénale chronique.  

Traitement.
Dans les formes à évolution rapide, on utilise les corticoïdes et les immunosuppresseurs, mais l’efficacité est inconstante. Au stade d’insuffisance rénale, la greffe du rein est indiquée, mais avec une récidive dans un tiers des cas.





















49.    BERIBERI.  
Définition et causes.
Carence en thiamine ou vitamine B1 qui participe au métabolisme des hydrates de carbone. Il peut s’agir d’un défaut d’apport, d’une augmentation des besoins (hyperthyroïdie, grossesse…), dune diminution  de l’absorption (diarrhées au long cours) ou d’un défaut d’utilisation (troubles hépatiques graves).

Epidémiologie.
Il se rencontre dans les pays en voix de développement, en cas de malnutrition, et dans les pays développés, chez les alcooliques.

Signes et symptômes.
Dans les formes neurologiques, il existe soiT des troubles de la sensibilité aux membres inférieurs, soit une encéphalopathie sévère (> Encéphalopathie de Gayet-Wernicke). L’atteinte cardiaque, se traduit par une insuffisance cardiaque sévère. 

Investigations.
On utilise le dosage de l’activité de la transcétolase avant et après adjonction de pyrophosphate de thiamine.

Evolution, Complication et Pronostic.
Le traitement permet une régression rapide des signes, mais il peut subsister des séquelles neurologiques.

Traitement.
Il repose sur l’administration de vitamine B1 et de magnésium (une polyvitaminothérapie est conseillée, car les déficits sont souvent associés).

Prévention et Education.
La supplémentation vitaminique chez les alcooliques chroniques est recommandée.


50.    BERLIN (SYNDROME DE).

Baisse rapide et importante de la vue après un traumatisme, due à un œdème de la pupille. La guérison survint, en quelques jours mais un décollement de rétine est toujours possible dans les suites.

51.    BERNARD - SOULIERGER (SYNDROME DE).
Maladie génétique exceptionnelle de transmission autosomique récessive ; Elle se manifeste par une maladie hémorragique sévère dès le plus jeune âge, du fait d’une anomalie plaquettaire empêchant leur agression sur la paroi vasculaire. Le temps de saignement est allongé, et les plaquettes sont en général, diminuées en nombre et de grande taille. Le traitement est symptomatique avec la prise en charge de saignements, éventuellement associée à une transfusion de plaquettes et de concentrés globulaires.



52.    BERYLIOSE.
Atteinte pulmonaire faisant partie des pneumoconioses (>), qui est due à l’inhalation de particules de béryllium (industrie aéronautique) et qui se manifeste par une pneumopathie interstitielle.

53.    BESNIER – BOECK -SCHAUMAN (MALADIE DE)
ou  (>) SARCOIDOSE.  

  
54.    BEST (MALADIE DE).
 Affection oculaire héréditaire de transmission autosomique dominante, caractérisée par une atteinte de la macula (dystrophie maculaire vitelliforme). Elle se manifeste, dans la première décennie, par un scotome central (perte de a vison centrale) avec une baisse rapide de l’acuité visuelle. Au fond de l’œil, l’évolution s’opère en trois stades :
- Stade vitelliforme (aspect d’ ‘œuf sur le plat’, au niveau de la macula.
- Stade de remaniement (résorption du disque vitellin).
- Stade atrophique.

55.    BEZOARDS.
Définition et causes.
Agglomérations compactes, partiellement digérées, de résidus alimentaires (phytobézoards pour les matières végétales),  de concrétisation de médicaments ou, plus rarement, de cheveux (trichobézoards). Les causes sont les troubles à l’évacuation gastrique (gastrectomie partielle, gastroparésie diabétique) et les maladies psychiatriques pour les trichobézoards.

Epidémiologie.
Rare.

Signes et symptômes.
Ils sont longtemps bien tolérés. Il existe une satiété précoce, des ballonnements après les repas, des douleurs ou des vomissements.

Investigations.
L’endoscopie, le transit baryté, voire l’échographie et le scanner permettent le diagnostic.

Evolution, Complication et Pronostic.
Des occlusions sont possibles.

Traitement.
Dans un premier temps on utilise des boissons abondantes, des enzymes cellulo ou protéolytiques et des accélérateurs de transit. En cas d’échec, la fragmentation endoscopique ou une intervention chirurgicale est nécessaire.

Prévention et Education.
Une mastication soigneuse nécessitant un bon état dentaire et un régime pauvre en fibre sont recommandés.


56.    BIELSCHOWSKY (MALADIE DE)
ou  JANSKI-BIELSCHOWSKI (MALADIE DE).
Maladie métabolique héréditaire, de transmission autosomique dominante, due à un déficit enzymatique entrainant l’accumulation  de lipides dans les cellules (lipidose). Elle se manifeste vers l’âge de 4 ans par un retard mental, des lésions oculaires (rétinite pigmentaire), entrainant une cécité, des troubles de l’équilibre et de la coordination (syndrome cérébelleux).


57.    BIEMOND  (SYNDROME).
Syndrome héréditaire, de transmission autosomique dominante. Les principaux signes sont des anomalies oculaires (strabisme, nystagmus, colobome de l’iris), une obésité, une ataxie (trouble de la coordination), des malformations des mains et des pieds, une atrophie des testicules avec une petite verge associés à un retard pubertaire et un retard mental.

58.    BIERMER (ANEMIE DE)
ou  ANEMIE DE BIERMER.  
























59.    BILHARZIOSE ou  SCHISTOSOMIASE. 
Définition et causes.
Parasitose viscérale, due à un vers plat du genre Schistosoma qui pénètrent par voie transcutanée (baignade en eaux douce), puis qui migrent vers le foie. Cinq espèces sont responsables de formes intestinales :
  • S. mansoni : Afrique, Amérique Centrale et du Sud.
  • S. intercalatum : Afrique centrale.
  • S. japonicum : Extrême-Orient.
  • S. mekongi : Asie du Sud-Est.
  • S. haematobium : Afrique noire et Moyen-Orient. (espèce d’une forme urinaire)

Epidémiologie.
Elle touche 200 millions de personnes dans le monde, dont 20 millions sont atteints de la forme chronique.

Signes et symptômes.
La pénétration cutanée passe le plus souvent inaperçue avec un prurit passager et un érythème  les formes intestinales associent fièvre, douleurs abdominales, diarrhées, parfois sanglantes et altération de l’état général en cas d’autres localisations viscérales. Les formes urinaires se caractérisent par une hématurie terminale.

Investigations.
La recherche d’œufs se fera dans les selles et par biopsie rectale ou dans les urines suivant la forme. Les examens radiologiques et la cystoscopie retrouvent des calcifications de la paroi vésicale. Il existe un sérodiagnostic permettant d’orienter le diagnostic.

Evolution, Complication et Pronostic.
Les complications des formes digestives sont une hypertension portale, une fibrose hépatique, une ascite et de varices œsophagiennes. Les formes urinaires, entrainent des calcifications vésicales (vessie de porcelaine), des lésions des voies excrétrices, avec une éventuelle dilatation des cavités rénales ou un envahissement des organes génitaux.

Traitement.
Il repose sur le praziquantel en prise unique et la chirurgie en cas de complications (dérivation portocave, plastie urologique).

Prévention et Education.
L’éducation des populations doit montrer les dangers des baignades et dans les eaux douces stagnantes.


60.    BINSWANGER (MALADIE DE).
Démence d’origine vasculaire caractérisée par une atteinte diffuse de lamasse blanche, le plus souvent associé à des lacunes et à des dilatations des espaces périvasculaires cérébraux. Son origine semble liée à des lésions artérielles (athérosclérose, hypertension artérielle) et à un facteur hémodynamique (chutes de débit, instabilité tensionnelle).



61.    BIDSHOT (CHOROIDOTOPATHIE DE).
Inflammation intraoculaire chronique bilatérale survenant en général entre 45 et 60  ans. La cause est inconnue. Les patients se plaignent de myodésopsies (mouches volantes) et de baisse de l’acuité visuelle. Le traitement utilise les corticoïdes et les immunoglobulines.


62.    BIRT-HOGG-DUBE  (SYNDROME  DE).
Maladie héréditaire de transmission autosomique dominante. Elle se caractérise par l’association de tumeurs rénales bénignes (adénomes oncocytaires) et malignes  (carcinomes à cellules chromophobes), de lésions cutanées (fibrofolliculomes)  localisées au niveau de la face, du cou et de la partie supérieure du tronc, de kystes pulmonaires et de pneumothorax spontanés.


63.    BJÖRK  (SYNDROME  DE).
Troubles survenant chez les patients atteints  de tumeurs carcinoïdes du grêle, dus à la sécrétion exagérée  de  kallicréine (substance ayant une action vasodilatatrice). Les principales manifestations sont les crises répétées  de vasodilatation cutanée (flush) du visage.


64.    BLACKFAN-DIAMOND  (SYNDROME  DE).
Affection congénitale rare caractérisée par un défaut de production de globules rouges par la moelle osseuse (érythroblastopénie). Dans certains cas (10 à 20%), on retrouve des antécédents familiaux ou des malformations associées (plus de 40% des cas). Elle se manifeste par une anémie majeure qui peut apparaître  de la naissance à l’âge de 2 ans. Le traitement comprend les transfusions à la phase aiguë, puis les corticoïdes et la greffe de moelle osseuse.


65.    BLAIR  (SYNDROME  DE).
Maladie caractérisée par une atteintearticulaire, une uvéite ou (>), des lésions cutanées et des malformations des doigts (liées au développement de granulome épithélioïdes).


66.    BLAND, WHITE, et GARLAND  (SYNDROME  DE).
Cardiopathie congénitale caractérisée par une origine anormale de la coronaire gauche qui nait de l’artère pulmonaire. 











67.    BLAST. 
Définition et causes.
Il s’agit d’un traumatisme par effet de souffle qui se rencontre chez les victimes  d’explosions.

Epidémiologie.
Toutes les victimes d’accident avec explosion, notamment dans les lieux clos, doivent être considérées comme potentiellement atteintes, même si, initialement, elles  ne présentent aucune lésion évidente.

Signes et symptômes.
Les ruptures peuvent être auditives (rupture du tympan, surdité), pulmonaires (lésions alvéolaires avec hémorragies et contusions pulmonaires). Abdominales (lésions du foie, de la rate de l’estomac, arrachements de pédicules vasculaires…).

Investigations.
L’examen des tympans de toute victime d’explosion permet de détecter les sujets atteints.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’atteinte pulmonaire peut entrainer rapidement une détresse respiratoire et les lésions abdominales provoquer un état de choc.

Traitement.
Tous les patients sujets de blast doivent être surveillés et hospitalisés, car les signes notamment, pulmonaires, peuvent être retardés.



68.    BLASTOMYCOSE  ou  MALADIE DE GILCHRIST. 
Définition et causes.
Maladie infectieuse due à un champignon, blastomyces dermatidis, dont la contamination s’effectue vraisemblablement par voie respiratoire.

Epidémiologie.
Elle est endémique en Amérique du Nord. Les patients sidéens peuvent être rarement atteints .
Signes et symptômes.
La primo-infection pulmonaire entraine une pneumopathie aiguë systématisée, parfois associé à un syndrome grippal. La forme disséminée associe des atteintes de la peau, de l’appareil urogénital et du SNC (méningite, abcès).

Investigations.
L’examen direct et les cultures à partir  de produits pathologiques ou d’une biopsie retrouvent le champignon. La radiographie pulmonaire montre des foyers de condensation.

Evolution, Complication et Pronostic.
Sans traitement, l’évolution se fait vers la mort.

Traitement.
Il repose sur l’amphotéricine B ou l’itraconazole.



69.    BLEGVAR-HAXTHAUSEN (SYNDROME DE). 
Maladie  génétique associant des troubles cutanés (anétodermie >) et oculaires (coloration bleue des sclérotiques) ainsi que les anomalies osseuses (ostéogénèse imparfaite >).


70.    BLEPHARITE. 
Inflammation du bord libre de la paupière, associée ou non à une conjonctivite, de cause infectieuse ou favorisée par des troubles de la vision non corrigés ou par des affections cutanées. Il existe un œdème, une rougeur locale, une sensation de corps étranger et de brulures, avec parfois des croutes adhérentes  et une chute des cils. le traitement repose sur la suppression du facteur déclenchant, une hygiène  des paupières et, dans certains cas, une pommade antibiotique. C’est une affection  parfois tenace et récidivante.

71.    BLOC ATRIOVENTRICULAIRE (BAV). 
Définition et causes.
Ralentissement ou interruption de la transmission de l’influx cardiaque entre l’oreillette et le ventricule. Les causes principales sont une dégénérescence liée à l’âge, une coronaropathie (infarctus du myocarde), une valvulopathie (rétrécissement aortique …), une infection (endocardite, rhumatisme articulaire aigu…), une intoxication (digitalique…). Certaines formes sont congénitales. On distingue, selon l’importance du trouble, le BAV de premier, de deuxième et de troisième degré.

Epidémiologie.
Fréquent en particulier chez le sujet âgé.

Signes et symptômes.
Les BAV de premier et de deuxième degré ne donnent, en général aucun trouble. Dans le bloc  de troisième degré ou complet, il existe des syncopes brutales ‘ à l’emporte pièce’ qui sont dues à une suspension momentanée de l’activité ventriculaire ; on parle d syndrome d’Adams-Stroke (>). Le pouls est lent.

Investigations.
L’électrocardiogramme permet le diagnostic.
  • BAV premier degré : allongement de l’espace PR au-delà  de 0,12s.
  • BAV deuxième degré :
-Type Luciani-Wenckebach avec un allongement progressif de l’espace PR, puis apparition d’une onde P sans complexe QRS.
-Type Möbitz 2 : ondes P sans complexes QRS apparaissant de manière inopinée (ou parfois à intervalles réguliers : 2/1, 3/1, 4/1).
  • BAV troisième degré : absence d’onde P, QRS élargis à un rythme inférieur à 60 (rythme d’échappement ventriculaire)

Evolution, Complication et Pronostic.
En général, le malade reprend conscience en position allongée, après une syncope et, au repos, le rythme ventriculaire lent est relativement bien supporté. Une mort subite est toujours possible par pause ventriculaire ou fibrillation ventriculaire.

Traitement.
Seuls les BAV symptomatiques nécessitent un traitement. En phase aiguë, l’accélération de la fréquence est obtenue soit par perfusion d’isoprénaline, soit par un entrainement électro systolique par voie externe. Le traitement définitif réside dans la mise en place d’un stimulateur cardiaque interne.



72.    BLOC DE BRANCHE.
Définition et causes.
Trouble de la conduction  électrique cardiaque entrainant un retard (bloc incomplet) ou une interruption (bloc complet) sur les branches du faisceau de His intéressant soit le ventricule droit (bloc de la branche droite), soit le ventricule gauche (bloc de branche gauche). Les causes sont une dégénérescence liée à l’âge ou à une cardiopathie (coronaropathie, hypertension, valvulopathies…)

Epidémiologie.
Très fréquent.

Signes et symptômes.
Le diagnostic est uniquement électrocardiographique (ECG).

Investigations.
Le bloc est dit incomplet si la durée des complexes QRS est inférieure à 0,12s, et complet lorsqu’elle est supérieure ; l’aspect des complexes est typique Bloc de branche droit : aspect rSR’ (onde de forme de M) dans les dérivations précordiales droites. Bloc de banche gauche : onde R exclusive avec un sommet émoussé dans les dérivations précordiales gauches.

Evolution, Complication et Pronostic.
La plupart du temps les blocs de branche restent stables et ne donnent lieu à aucune complication. En cas d’aggravations du trouble de la conduction, des syncopes peuvent survenir (> Bloc atrioventriculaire).

Traitement.
Il n’ya pas de traitement ; En cas de complications avec des syncopes , la pause d’un stimulateur cardiaque est indiquée.

Prévention et Education.
La présence d’un bloc de branche contre indique l’utilisation de médicaments qui dépriment la conduction cardiaque.


















73.    BLOC SINO-ATRIA.
Définition et causes.
Ralentissement  de la conduction entre le nœud sinusal et les oreillettes les principales causes sont l’effet d’un médicament (digitalique, antiarytmiques), une hyperexcitabilité vagale, une dégénérescence chez le sujet âgé ou une cardiopathie (infarctus…).

Epidémiologie.
Moins fréquent que les autres troubles  de la conduction (blocs de branche, blocs atrioventriculaires).

Signes et symptômes.
Le bloc sino-atrial est souvent bien toléré, ne donnant lieu qu’à quelques irrégularités du rythme cardiaque, passagères ou chroniques. Dans ce cas, des sensations de vertige, des malaises sont possibles.

Investigations.
L’électrocardiogramme permet le diagnostic. Le bloc est habituellement intermittent et on observe habituellement un espace PP égal au double de l’intervalle habituel. Si le bloc se prolonge il n’existe pas d’onde P avec des complexes QRS fins et réguliers (rythme d’échappements  fonctionnels). 

Evolution, Complication et Pronostic.
Certaines formes sévères peuvent entrainer des syncopes avec chute brutale.

Traitement.
La première mesure est l’arrêt des médicaments potentiellement en cause. L’atropine permet d’accélérer transitoirement le cœur. Dans les autres cas, l’abstention est la règle en cas  de bonne tolérance, sinon la mise ne place d’un stimulateur s’impose.


74.    BLOOM  (SYNDROME  DE).
Association d’un nanisme, de taches cutanées  café au lait, d’un érythème du visage, d’une photosensibilité chromosomique (à l’origine d’une augmentation de la fréquence des leucémies aiguës).


75.    BOERHAAVE (SYNDROME  DE).
Rupture spontanée de l’œsophage survenant au cours de violents efforts de vomissements. Elle entraine une médiastinite (infection du médiastin), à l’origine d’une mortalité importante. Une intervention chirurgicale immédiate est impérative.  


76.    BOGORAD (SYNDROME)
ou  (>) LARMES DE CROCODILE  (SYNDROME DES).  


77.    BONNEAU-BEAUMONT  (SYNDROME DE).  
Syndrome héréditaire très rare, de transmission autosomique dominante, associant une cataracte de développement précoce avec une hyperférritinémie. Il n’existe actuellement aucun traitement.


78.    BONNET-DECHAUME-BLANC (SYNDROME DE).  
Ensemble de malformations vasculaires congénitales (anévrismes) touchant la rétine et le cerveau d’un seul côté du corps. Il existe parfois une tache de vin (angiome plan) au niveau de la face.


79.    BONNEVIE-ULLRICH (SYNDROME DE).  
Affection héréditaire au mode de transmission variable, caractérisée par un ensemble de malformations congénitales comprenant normalement :
  • Un nanisme.
  • Des replis de peau au niveau du cou, tendus de la région mastoïdienne à la région acromiale de chaque côté du cou (pterigium colli).
  • Une soudure des doigts et des orteils (syndactylies).
  • Une déformation du thorax.
  • Des œdèmes des mains et des pieds.
  • Une laxité cutanée.
  • Des atteintes motrices des nerfs crâniens.


80.    BOOK (SYNDROME DE).  
Maladie génétique de transmission autosomique dominante, associant une aplasie dentaire (arrêt du développement des dents), une hyperhidrose (hypersudation) et un grisonnement prématuré des cheveux. 


81.    BOOP ou  (>)
BRONCHIOLITE OBLITERANTE DE L’ADULTE.  


82.    BOR (SYNDROME)  ou  
SYNDROME  BRANCHIO-OTO-RENAL.  
Maladie génétique rare (1/40 000), de transmission autosomique dominante. Elle associe des anomalies des arcs branchiaux (fentes, fistules ou kystes), des anomalies auditives (malformation du pavillon de l’oreille, surdité) et des anomalies rénales (malformation des reins et de l’arbre urinaire). Une insuffisance rénale chronique est possible.



83.    BÖRJESON-FORSMAN-LEHMANN 
(SYNDROME DE). 
Syndrome malformatif héréditaire rare, de transmission autosomique , liée au sexe, caractérisée par une obésité prédominant au niveau du tronc, une peau fine et fragile, un faciès lunaire, un retard de croissance, avec insuffisance du développement sexuel ( hypogonadisme), un retard mental et des crises d’épilepsie.


84.     BORNHOLM (MALADIE DE)
ou MYALGIE EPIDEMIQUE.
Infection virale due, le plus souvent, à des virus Coxsackie du groupe B. elle est caractérisée par de la fièvre, une douleur abdominale ou basithoracique brutale, intense, souvent accompagnée de céphalées. La douleur peut être majorée par les mouvements, ou la respiration ou la toux. Les principales complications sont une orchite, une pleurésie ou une péricardite.


85.    BORRELIOSE  
ou  (>)  LYME (MALADIE DE).  


86.    BOTRIOMYCOME. 
Pseudotumeur vasculaire cutanée se présentant sous la forme d’un nodule brillant, brun ou bleu noir, séparé  de la peau saine par un sillon d’étranglement qui se développe souvent sur une blessure récente. L’involution est parfois spontanée ; sinon, une excision est nécessaire.






















87.    BOTULISME. 
Définition et causes.
Intoxication due à une toxine alimentaire se fixant sur le système nerveux qui est secrété par clostridium botulinum. Les aliments responsables sont les conserves artisanales, la charcuterie, les conserves de poissons…Les spores  de C. botulinum sont très résistantes à la chaleur et ne sont  tuées que par une exposition à une chaleur  de 120 degré C pendant 30 minutes. En revanche la toxine est tuée par une cuisson à 80 degré C pendant 30 minutes. L’incubation varie de quelques heures à quelques jours.  

Epidémiologie.
C’est une maladie peu fréquente qui se manifeste sous la forme de foyers sporadiques.

Signes et symptômes.
Les troubles digestifs initiaux (douleurs abdominales, vomissements) sont rapidement suivis de troubles neurologiques, débutant par des troubles oculaires (mydriase, paralysie de l’accommodation avec gêne à la vision de près). Puis apparaissent une sécheresse  de la bouche et une difficulté de manger (dysphagie), avec une éventuelle extension des paralysies aux membres inférieurs.

Investigations.
Le diagnostic est confirmé par la mise en évidence de la toxine dans l’aliment incriminé.

Evolution, Complication et Pronostic.
Les complications majeures sont l’atteinte respiratoire due à une paralysie du diaphragme et les troubles de la déglutition. Leur prise en charge en unité de soins intensifs à réduit la moitié de la mortalité actuelle  à moins de 10%.

Traitement.
La prise en charge doit se faire dans une unité de soins intensifs pour permettre la mise sous ventilation assistée et une alimentation parentérale dès l’apparition des troubles respiratoires et de la déglutition. L’utilisation de l’antitoxine est déconseillée.

Prévention et Education.
La prévention nécessite : la stérilisation et a conservation au froid des conserves familiales ou artisanales, leur cuisson prolongée avant consommation, l’élimination de tout aliment suspect (boites de conserve bombées, odeur anormale, bulles formées…)














88.    BOUCHON DE CERUMEN. 
Définition et causes.
Obstruction du conduit auditif externe par un bouchon de cérumen qui est composé de sécrétions  et de produits de desquamation cutanée. L’utilisation de coton-tige est un facteur favorisant.

Epidémiologie.
Très fréquent en particulier chez les enfants.

Signes et symptômes.
Les principaux signes sont une sensation d’oreille pleine, de démangeaisons, une diminution  de l’audition, parfois des bourdonnements d’oreille ou des vertiges.

Investigations.
L’otoscopie visualise le bouchon.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’extraction à l’aide de micro-instruments est la méthode de choix. Le lavage et les produits dissolvant peuvent être utilisés, mais ils sont contre indiqués en cas de doute sur une éventuelle perforation du tympan en arrière du bouchon.


89.    BOUFFEE DELIRANTE
ou PSYCHOSE DELIRANTE AIGUË. 
Définition et causes.
Apparition soudaine et brutale  d’un délire riche avec des altérations de perceptions (hallucinations), des intuitions subites et des distorsions du jugement.

Epidémiologie.
C’est une affection fréquente de l’adulte jeune entre 20 et 30 ans.

Signes et symptômes.
Les thèmes délirants sont multiples avec des variations rapides (mysticisme, érotomanie, persécution, grandeur) avec parfois une dépersonnalisation. Les hallucinations sont nombreuses (auditives, visuelles, tactiles)  l’angoisse est fréquente, accompagnée de troubles du comportement et parfois d’une désorientation temporo-spatiale et de troubles du sommeil.

Investigations.
Elles ne sont utiles que pour éliminer une cause organique (intoxications ; alcool, haschich, amphétamines, LSD… affection cérébrale.

Evolution, Complication et Pronostic.
Le début est brutale et l’évolution est, en général, rapidement résolutive sous traitement Il peut s’agir d’un épisode unique, éventuellement d’épisodes récidivants dans le cade de troubles de l’humeur, ou ce peut être le premier épisode dune affection chronique, en particulier la schizophrénie. 

Traitement.
Il associe une hospitalisation et l’utilisation  de neuroleptiques , en général sédatifs.

Prévention et Education.
Le suivi, fondé sur une bonne relation médecin/malade, est essentiel après la phase aiguë.
90.    BOUILLAUD  (MALADIE DE)  ou  (>)
RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU.  



91.    BOULIME. 
Définition et causes.
Episodes de frénésie alimentaire (grande bouffe) associés à un sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire. La cause est inconnue. 

Epidémiologie.
Le début des symptômes se situe entre 16 et 21 ans, chez des femmes jeunes de niveau socio-économique moyen ou élevé. La prévalence est estimée, selon les critères retenus, entre 3 et 12% de la population des personnes âgées de 16 à 25 ans. Dans 10 à 20 % des cas, il s’agit d’un homme.

Signes et symptômes.
L‘accès surgit brutalement dans ne situation  de désœuvrement ou de stress, avec engloutissement très rapide d’une énorme quantité  de nourriture. La peur  de grossir entraine des comportements compensatoires ; vomissements provoqués, périodes de jeune, usage de médicaments (anorexigènes, laxatifs, diurétiques)…

Evolution, Complication et Pronostic.
Les principales complications sont des lésions digestives (dilatation aiguë de l’estomac avec risque de rupture) et des troubles hydroélectrolytiques. L’évolution est imprévisible. La disparition peut être spontanée, l’épisode boulimique peut survenir dans le cadre dune anorexie mentale (>) ou elle peut être grave, avec des tentatives de suicide.

Traitement.
L’hospitalisation est rarement nécessaire  la prise en charge utilise des thérapies cognitivo-comportementales (analyse des éléments qui déclenchent les accès et et conviction de la patiente de sa capacité à en changer de cours), les thérapies de groupes, des méthodes centrées sur leur entourage familial.
















92.    BOUTON D’ORIENT
ou LEISHMANIOSE CUTANEE. 
Définition et causes.
Parasitose due au protozoaire (animal unicellulaire), leishmania tropica, et transmise par des insectes (phlébotomes) ; elle envahit le sang ainsi que le système réticulo-endothélial. L’incubation est de plusieurs mois.

Epidémiologie.
Elle se présente sur le pourtour méditerranéen, en Asie et en Afrique.

Signes et symptômes.
Papule rouge, qui s’étend, s’infiltre s’ulcère et se recouvre d’une croute, localisée en général d’abord sur la face ; on l’appelle le bouton d’orient. La lésion est unique ou multiple, situé sur les zones de peau découverte. La régression est spontanée en quelques mois, mais il reste une cicatrice indélébile.   

Investigations.
Le prélèvement local par grattage permet de mettre en évidence des leishmanies. L’IDR à la leishmanine est positive.

Evolution, Complication et Pronostic.
Il existe un risque  de surinfection et la possibilité de formes extensives.

Traitement.
Il utilise la N-méthyl-glucamine et le stibogluconate  de sodium par voie générale ou locale, ainsi que les antibiotiques en cas de surinfection.

Prévention et Education.
Les mesures de prévention comprennent les répulsifs antimoustiques et les moustiquaires imprégnées.




















93.    BOUVERET (MALADIE DE). 
Définition et causes.
Maladie caractérisée par des accès de tachycardie dus à une anomalie de fonctionnement du nœud atrioventriculaire (on parle de tachycardie jonctionnelle).

Epidémiologie.
Survient fréquemment chez les adultes jeunes, particulièrement du sexe féminin.

Signes et symptômes.
Les crises sont à débuts et à fins brusques. Elles se manifestent par des palpitations avec une sensation de malaise.

Investigations.
L’électrocardiogramme montre une tachycardie régulière à complexes fins entre 160 et 200 battements par minute.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’arrêt de la tachycardie est souvent spontané. Elle est généralement bien supportée chez des personnes jeunes, mais les récidives sont fréquentes.

Traitement.
La réduction de la tachycardie peut être obtenue par des manœuvres vagales (massage des sinus carotidiens, manœuvre de Valsalva, réflexe nauséeux…) ou par l’injonction intraveineuse d’adénosine triphosphate ou d’un antiarythmique.

Prévention et Education.
Les récidives lorsqu’elles sont gênantes, peuvent être prévenues par un bétabloquant ou un inhibiteur calcique.






















94.    BOWEN (MALADIE DE).  
Définition et causes.
Cancer cutané ou muqueux superficiel (intra-épidermique) d’évolution très lente.

Epidémiologie.
Apparition entre 30 et 60 ans chez l’homme et la femme.

Signes et symptômes.
Sur la peau apparait une petite plaque (unique ou multiple) longuement extensive avec un bord net, saillante, rouge et crouteuse. Sur les muqueuses (gland ou vulve), la plaque est d’un rouge brillant, à contours nets et arrondis, rebelle aux différents traitements.

Investigations.
La biopsie cutanée permet le diagnostic.

Evolution, Complication et Pronostic.
Non traitée, l’évolution se fait vers un carcinome spinocellulaire.

Traitement.
Il associe la chirurgie, l’électrocoagulation et le 5-fluoro-uracile local.

Prévention et Education.
Ne négliger aucune lésion cutanée , qui peut toujours évoluer vers un cancer invasif.


95.    BRADBURY-EGGLETON 
(SYNDROME DE)  
Fonctionnement anormal du système nerveux autonome (dysautonomie) entrainant une hypotension orthostatique sans tachycardie  réflexe. Ce syndrome touche plus fréquemment les hommes que les femmes d’âge mûr.















96.    BRENNER (TUMEUR DE)  
Petite tumeur bénigne de l’ovaire, généralement latente, développée à partir d’un follicule de Graaf.


97.    BRIDGES et GOOD (MALADIE DE) 
ou  (>) GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE.  

98.    BRILL-ZINSER (MALADIE).  
Résurgence tardive, spontanée et atténuée  du typhus exanthématique chez une personne qui a guéri de la  maladie sans traitement plusieurs années auparavant.


99.    BRIQUET (SYNDROME DE)  
ou   SOMATISATION.
Il correspond à une forme multisymptomatique  de la névrose hystérique de conversion. L’histoire médicale débute avant 30 ans, chez une femme par des plaintes somatiques  multiples (douleurs, signes gastro-intestinaux, symptômes sexuels et pseudoneurologiques) et chroniques exprimées en dehors des pathologies avérées. Il existe de courtes périodes de rémission avec des recrudescences  apparaissent pendant les périodes de stress. La prise en charge s’efforce  de limiter au maximum la surconsommation d’actes médicaux et de médicaments, ainsi que les perturbations de la vie affective et socioprofessionnelle.


100.                      BRODIE (MALADIE DE) 
ou  (>)  CYSTOSARCOME PHYLLODE.  


101.                      BROHIDROSE AXILLAIRE APOCRINE.  
Odeur corporelle déplaisante  due à la production  de molécules odorantes provenant d la dégradation microbienne  de la sueur. Elle est favorisée par une mauvaise hygiène corporelle. Le traitement et la prévention consistent en des lavages fréquents et l’utilisation d’antiseptiques. 













102.                      BROMIDES.
Lésions suppuratives de la peau (pyodermite) liées à une surcharge de l’organisme en brome, dont l’origine est la plus souvent médicamenteuse (sirop antitussif notamment). Les éruptions peuvent être acnéiformes, bulleuses, ou pustulovégétantes. La suppression  de l’intoxication permet une régression lente des lésions. On regroupe sous le terme d’halogénides l’ensemble des lésions similaires provoquées par les substances halogénées (brome, clore, fluor, iode).     


103.                      BRONCHECTASIE
ou   DILATATION DES BRONCHES.  
Définition et causes.
Dilatation anormale et permanente des bronches, localisée ou diffuse. Elle peut être congénitale (mucoviscidose, syndrome de dyskinésie ciliaire…) ou acquise (séquelle d’infection, asthme ancien, obstacle bronchique par inhalation  de corps étranger ou par une tumeur…).

Epidémiologie.
Peut débuter à tout âge (dès premiers mois de la vie jusqu’à l’âge adulte). 

Signes et symptômes.
La toux chronique et les expectorations purulentes sont les manifestations les plus typiques. Des hémoptysies (crachats sanglants) sont fréquentes.

Investigations.
Les examens les plus faibles pour affirme le diagnostic sont le scanner et la bronchographie (opacification des bronches par un produit de contraste).

Evolution, Complication et Pronostic.
L’évolution dépend de l’étendue des lésions et de la fréquence des épisodes de surinfection. La principale complication est l’évolution vers une insuffisance respiratoire chronique. Le diagnostic dépend de l’étendue  des lésions. 

Traitement.
Le traitement médical inclut l’apprentissage du drainage bronchique par la toux, la kinésithérapie et le traitement antibiotique précoce des infections. Le traitement chirurgical se discute dans les formes localisées. Une embolisation artérielle bronchique est indiquée en cas d’hémoptysie massive ou récidivante. 

Prévention et Education.
Le traitement antibiotique et la kinésithérapie systématiques chez les enfants atteints d’infections pulmonaires sont le meilleur moyen  de prévenir les bronchectasies acquises.








104.                      BRONCHIOLITE.  
Définition et causes.
Infection aiguë d’origine virale (virus syncitial respiratoire ou VRS dans 70-80% des cas) touchant le nourrisson de moins d deux ans et responsable d’une obstruction des bronchioles.

Epidémiologie.
Les épidémies hivernales posent d graves problèmes de surcharge hospitalière.

Signes et symptômes.
Elle débute par une rhinopharyngite. 
2 à 3 jours plus tard apparaissent des signes respiratoires qui s’aggravent progressivement avec une toux sèche quinteuse, une polypnée superficielle, un wheezing (sifflement expiratoire audible à distance) et des signes de lutte (battements des ailes du nez, tirage, geignement). Des râles sibilants et/ ou crépitants sont présents à l’auscultation.

Investigations.
La radiographie pulmonaire montre une distension prédominant aux bases.

Evolution, Complication et Pronostic.
En général, l’évolution est favorable en 6 à 8 jours. La surinfection est possible. Les groupes à risque  de formes graves sont les prématurés  de moins de trois mois et les enfants atteints d’une pathologie cardiorespiratoire associée ou d’un déficit immunitaire. Des signes d’épuisements respiratoires, présents dans moins de 5% des cas, imposent une hospitalisation.

Traitement.
La forme simple peut bénéficier d’un traitement à domicile ou la kinésithérapie joue un rôle essentiel. La forme sévère nécessite une hospitalisation, et un traitement associant oxygénation, kinésithérapie et alimentation par gavage ou perfusion. Dans quelques rares cas, la ventilation assistée sera nécessaire.

Prévention et Education.
Une information précise de la famille sur les modalités du traitement à domicile et sur les signes de gravité est indispensable. La bronchiolite est un facteur favorisant de l’apparition d’un asthme en cas de terrain atopique (allergie à des allergènes banals).



105.                      BRONCHIOLITE OBLITERANTE
DE L’ADULTE.     
Egalement appelée BOOP (Bronchiolitis obliterans organizing pneumonia). Il s’agit d’une obstruction inflammatoire et fibreuse diffuse des voies aériennes  de petit calibre. Elle peut se développer chez les sujets  de 50-60ans sans cause apparente , s’intégrer dans une maladie de système (myopathies, polyarthrite rhumatoïde…), ou être secondaire à une pneumopathie infectieuse ou à la prise de médicaments  (amiodarone, bléomycine, sels d’or…) . Le tableau clinique est peu spécifique ; fièvre, toux, dyspnée, asthénie… La biopsie transbronchique permet le diagnostic. Les corticoïdes sont spectaculairement efficaces, mais certaines formes évoluent vers la fibrose pulmonaire.


106.                      BRONCHITE AIGUË.  
Définition et causes.
Inflammation aiguë des bronches et des bronchioles avec un œdème et une augmentation des sécrétions bronchiques. Elle se développe à la suite d’une infection virale avec une surinfection bactérienne secondaire.

Epidémiologie.
C’est une affection très fréquente, bénigne chez le sujet sain, mais qui peut avoir des conséquences sérieuses en cas d’altération préexistante des poumons (bronchopneumopathies chroniques, dilatation des bronches, mucoviscidose…).

Signes et symptômes.
Le principal signe est une toux, initialement sèche, puis productive mucopurulente, avec un encombrement rhinopharyngé et des douleurs rétrosternales majorées par les efforts de toux.
La fièvre est modérée. L’auscultation retrouve des râles de types ronchus. En cas de pathologie pulmonaire sous jacente, s’y ajoute l’apparition ou l’aggravation d’une dyspnée.

Investigations.
En l’absence de facteur de risque de gravité, aucun examen n’est recommandé. Dans les autres cas, la radiographie pulmonaire et, éventuellement, l’examen microbiologique des crachats sont utiles. 

Evolution, Complication et Pronostic.
L’évolution est en général simple en 8 à 1o jours chez l’adulte sain. La principale complication est la pneumopathie. Chez le sujet fragile, le pronostic peut être sévère avec une détresse respiratoire, nécessitant la mise sous ventilation assistée.

Traitement.
Chez l’adulte sain, les antipyrétiques et les antitussifs au repos, sont suffisants. Chez le bronchiteux chronique, une antibiothérapie est nécessaire  de première intention, ainsi qu’une hospitalisation en cas de signes de gravité. La kinésithérapie peut être nécessaire en cas d’hypersécrétion bronchique.

Prévention et Education.
La lutte contre le tabac (facteur favorisant de l’évolution vers la forme chronique) est essentielle. Chez les sujets à risque, les vaccins antigrippaux et antipneumococcique sont indiqués.










107.                      BRONCHITE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE.  
Définition et causes.
Apparition d’une toux  productive pendant trois mois consécutifs depuis au moins deux années consécutives. La forme obstructive concerne les patients qui présentent une altération définitive des voies aériennes avec un retentissement sur la fonction pulmonaire. La cause principale est le tabac. Elle est souvent associée à un emphysème   (>).

Epidémiologie.
On estime que 2,5 millions (dont 500 000 femmes) sont atteintes  de bronchite chronique en France. Cette affection est responsable de 30 000 décès par an. Le nombre de nouveaux cas est en augmentation.

Signes et symptômes.
Au stade de bronchite chronique obstructive, apparaît une dyspnée survenant à l’effort puis au repos. Elle est accentuée lors des épisodes de surinfections pulmonaires, ou elle est accompagnée de crachats purulents, et éventuellement, d’une cyanose. L’auscultation retrouve des râles et un freinage expiatoire.

Investigations.
La radiographie pulmonaire montre des signes de distensions (cotes horizontales, diaphragme aplati). Les épreuves fonctionnelles respiratoires retrouvent l’atteinte obstructive. Les gaz du sang indiquent, dans les formes graves, une hypoxie et une hypercapnie.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’évolution naturelle se fait vers une insuffisance respiratoire chronique avec la nécessité d’une oxygénothérapie en continu. Les autres complications sont les infections respiratoires entrainant une insuffisance respiratoire aiguë et une hypertension artérielle pulmonaire. (>).

Traitement.
A prise en charge au long court utilise les bronchodilatateurs, les corticoïdes, les antibiotiques lors des surinfections, la kinésithérapie respiratoire et, dans les formes évoluées, l’oxygénothérapie. Les complications aiguës peuvent nécessiter une hospitalisation en soins intensifs et la mise sous ventilation assistée. Les nouvelles techniques  de ventilation non invasive (ventilation au masque en pression positive) constituent un progrès récent important qui permet parfois d’éviter l’intubation et d’éventuelles complications.

Prévention et Education.
L’arrêt du tabac est impératif au stade de la bronchite chronique, qui est alors réversible. Les vaccins antigrippaux et antipneumococcique sont indiqués lorsque la maladie est installée.








108.                      BRONCHOPNEUMOPATHIE
CHRONIQUE OBSTRUCTIVE  (BCPO).  
Cette appellation regroupe l’association d’une bronchite chronique obstructive (>) et d’un emphysème pulmonaire.


109.                      BROOKE (TUMEUR DE).  
Petites tueurs développées au niveau de follicules pilosébacés  ou de glandes sudoripares. Elles se manifestent par de fines papules  de couleur blanc jaunâtre localisées sur le visage, particulièrement sur les paupières inférieures. Une transformation cancéreuse est possible (épithéliomas basocellulaires).  


110.                      BROWN  (SYNDROME DE).  
Rétraction congénitale ou acquise  de la gaine du muscle du grand oblique de l’œil. Le tableau simule une paralysie du muscle grand oblique : les mouvements du regard en haut et en dedans sont limités.


111.                      BROWN-SEQUARD  (SYNDROME DE).  
Correspond à une hémisection  de moelle avec une hémiplégie et des troubles de la sensibilité profonde, et du tact fin du même coté, associées à des troubles   de la sensibilité thermoalgique (à la douleur et à la température) du coté opposé.  Il se rencontre en général dans les affections avec des lésions extramédullaires. 


















112.                      BRUCELLOSE ou FIEVRE DE MALTE.  
Définition et causes.
Maladie infectieuse commune à l’homme et à de nombreux animaux. Elle est due à des bactéries du gène brucella, qui se transmettent par contacts direct avec les sécrétions d’animaux infectés  et en consommant du lait (ou des produits dérivés, notamment les fromages) de vache, de chèvres et de brebis. La période d’incubation moyenne est de deux semaines.

Epidémiologie.
Présente sur le pourtour du basin méditerranéen, elle est devenue are en France. C’est une maladie professionnelle touchant les éleveurs et les vétérinaires.

Signes et symptômes.
Le début brutal (forme septicémique) est habituel, avec une fièvre ondulante, des sueurs, des céphalées, des douleurs musculaires et articulaires.

Investigations.
La numération formule sanguine retrouve une leucémie avec une neutropénie. Les hémocultures initiales permettent  de retrouver le germe. Le sérodiagnostic de Wright apporte une preuve retardée (positif à partir du 15e jour) et reste positif pendant plusieurs mois.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’évolution est en générale bonne sous traitement, en quelques semaines. Des localisations viscérales sont possibles : ostéoarticulaires, neuroméningées, hépatiques, cardiaques… il existe des rechutes dans 5 à 10% des cas  au cours des six mois qui suivent le traitement.

Traitement.
Il associe le repos et une antibiothérapie associant le tétracyclines et la rifampicine pendant six semaines (trois mois dans les formes viscérales).

Prévention et Education.
La prévention individuelle utilise la stérilisation ou la pasteurisation du lait , ainsi que des mesures de protection destinées à éviter la contamination au contact des animaux. 



113.                      BRUGADA  (SYNDROME DE).  
Syndrome héréditaire, de transmission autosomique dominante (dans 25% des familles atteintes), exposant au risque de mort subite par fibrillation ventriculaire. Il touche surtout les hommes jeunes (9 hommes pour une femme). Il est caractérisé par des anomalies électrocardiographiques  à type de bloc de branche droit et de surélévation du segment ST dans les dérivations, V1, V2 et V3. L’anomalie génétique en cause aboutit à une diminution des courants sodiques au niveau des cellules cardiaques, ce qui explique l’aggravation des signes électrocardiographiques en cas d’utilisation d’antiarythmique agissant à ce niveau. Le traitement consiste en l’implantation d’un défibrillateur cardiaque.  




114.                      BRULURES.  
Définition et causes.
Destruction plus ou moins importante de la peau   par des flammes (chez l’adulte) ou par des liquides chauds (chez les enfants), ce qui entraine une perte de liquide  importante. Les accidents domestiques et les loisirs sont les principales causes.

Epidémiologie.
Il existe 200 000 brulés par an en France, dont 10 000 graves, dont 1 000 décès.

Signes et symptômes.
  • Le premier degré: atteinte de l’épiderme superficiel, entraine rougeur et douleur.
  • Le deuxième degré: atteinte  de l’épiderme et du derme superficiel, entraine des phlyctènes et des bulles, avec des tissus sous jacents rouges et très douloureux dans la forme superficielle, rosés et moins sensibles dans la forme profonde.
  • Le troisième degré à un aspect cartonné, avec une perte totale de la sensibilité.

Investigations.
L’évaluation de la surface de la  brulure est essentielle.

Evolution, Complication et Pronostic.
Le pronostic est principalement lié à la surface et à l’âge  et, dans une moindre mesure à la profondeur. Les principales complications sont l’état de choc (dû aux pertes liquidiennes), les troubles respiratoires (brulures ORL, inhalation de fumées) liées à certaines localisation (visage, mains et périnée) et, à distance  les infections.

Traitement.
La réanimation initiale comporte des apports hydroélectrolytiques initiaux importants, le traitement  de la douleur, des incisions de décharge pour éviter les compressions vasculo-nerveuses dues à l’œdème des tissus et une réanimation respiratoire en cas d’attente des voies aériennes. Les greffes de  peau sont largement utilisées. 

Prévention et Education.
La prévention est celle des accidents domestiques.













115.                      BRULURES OCULAIRES CHIMIQUES.  
Définition et causes.
Brulures par projection d’acides ou de bases (soude, potasse, ammoniaque). Les gaz lacrymogènes donnent également des lésions cornéennes graves.

Epidémiologie.
Elles sont fréquentes en particulier chez les enfants, par des produits domestiques et en milieu industriel.

Signes et symptômes.
L’œil est rouge, douloureux avec parfois un aspect terne de la cornée. Les paupières et le visage présentent également des signes de brulure.

Investigations.
Un examen ophtalmologique spécialisé en urgence est nécessaire.

Evolution, Complication et Pronostic.
Le pronostic est sombre, surtout avec les bases, du fait de la diffusion en profondeur, avec d’importantes séquelles au niveau de la cornée, de la conjonctive, des paupières et du cristallin.

Traitement.
Il consiste en u lavage immédiat prolongé, l’ablation des fragments solides, le lavage des voies lacrymales, et des collyres mydriatiques et antibiotiques, avec un pansement occlusif. Dans les cas graves, une ponction de la chambre antérieure peut être indiquée.

Prévention et Education.
La prévention est celle des accidents domestiques et comprend le port  de protections (lunettes) lors de la manipulation de produits dangereux. 


116.                      BRUNS  (SYNDROME DE).  
Syndrome caractérisée par des céphalées paroxystiques, des vomissements et des pertes d’équilibre, ave des syncopes lors de brusques changements  de position  de la tête. La cause est la présence, au niveau des ventricules cérébraux, d’une tumeur qui bloque temporairement la circulation du liquide céphalorachidien lors des mouvements de la tête.


117.                      BRUTON (MALADIE DE) 
ou  (>) AGAMMAGLOBULINEMIE LIEE A L’X.  









118.                      BRUXISME.  
Serrement et grincement chronique des dents (le plus fréquemment au cours du sommeil) qui érodent et finissent par diminuer la hauteur des couronnes dentaires, voire les déchausser. Le traitement consiste en la lutte consciente contre cette mauvaise habitude, l’aide par les sédatifs et les tranquillisants, voire la réalisation d’un appareil de protection ( protège dents ) par le dentiste. 
119.                      BUCKEY  (SYNDROME DE)
ou  (>)  JOB-BUCKLEY  (SYNDROME DE).   


120.                      BUDD-CHIARI (SYNDROME DE).  
Définition et causes.
Obstructions des gros troncs veineux sus hépatiques avec, parfois, obstruction de la veine cave inférieure ; elle est due à une thrombose dans le cadre d’une pathologie favorisante ou d’une compression par un processus expansif hépatique (tumeur, abcès…).

Epidémiologie.
Rare.

Signes et symptômes.
Il est asymptomatique dans 25% des cas. La forme aiguë associe douleurs, distension abdominale, sub-ictère, ascite et gros foie douloureux. La forme chronique, plus fréquente, se manifeste par une ascite et de vagues douleurs abdominales. En cas de thrombose  de la veine cave, on constate des œdèmes des membres inférieurs avec une circulation veineuse collatérale abdominale (veines tortueuses visibles sur l’abdomen).

Investigations.
Elle comprend l’échographie, le doppler, le scanner, l’IRM et la biopsie du foie. 

Evolution, Complication et Pronostic.
Dans la forme aiguë, l’évolution est souvent fatale dans un tableau de collapsus, d’insuffisance rénale et hépatique. La forme chronique peut être tolérée sous traitement, mais une aggravation progressive avec insuffisance hépatique peut être également possible. Le taux de survie à 10 ans est de 70%.

Traitement.
La thrombolyse a un résultat inconstant dans la forme aiguë. Le traitement de la forme chronique associe régime désodé et diurétiques. En cas d’échec, une anastomose portocave, voire une transplantation hépatique, peuvent être tentées.

Prévention et Education.
Une prévention thromboembolique est le plus souvent nécessaire.





121.                      BUERGER  (MALADIE DE)
ou)  THROMBOANGEITE OBLITERANTE.    
Définition et causes.
Maladie vasculaire inflammatoire non athéromateuse  touchant essentiellement les vaisseaux distaux  des membres. La maladie est de cause inconnue, mais le tabagisme constitue un facteur de risque majeur.

Epidémiologie.
Elle touche principalement les hommes fumeurs entre 20 et 40 ans. La part des femmes est de 5%  mais augmente régulièrement.

Signes et symptômes.
L’atteinte des artères se manifeste par une ischémie distale : au niveau des membres inférieurs avec abolition des pouls du pied, froideur, douleur et troubles cutanés ; au niveau ses membres supérieurs avec syndrome de Raynaud (>), abolition du pouls radial ou cubital, nécroses sous unguéales très douloureuses. L’atteinte des veines entraine des phlébites superficielles  de courts segments des mollets ou des avant-bras.

Investigations.
Elles comprennent l’echodoppler artériel, l’oxymétrie de pouls, l’artériographie et la biopsie vasculaire.

Evolution, Complication et Pronostic.
Une amputation est nécessaire à terme chez un tiers des patients. Les rechutes sont constantes en cas de persistance du tabagisme. 

Traitement.
Il repose sur l’iloprost et la chirurgie plastique d’excision-greffe.

Prévention et Education.
L’arrêt du tabagisme est impératif. Il faut éviter les traumatismes, les agressions chimiques, les mycoses, l’exposition au froid des extrémités. Les médicaments vasoconstricteurs sont interdits.


122.                      BURNETT  (SYNDROME DE).
Forme chronique du syndrome des buveurs de lait  (>) qui survient chez les patients atteints d’ulcère gastroduodénal et traités par de grandes quantités de sels alcalins ou calciques, ou buvant beaucoup de lait. Le tableau comprenait une insuffisance rénale avec hypercalcémie et des dépôts dérivés de calciques dans les différents tissus.









123.                      BURSITE.
Définition et causes.
Inflammation aiguë ou chronique d’une bourse séreuse (cavité fermée contenant du liquide synovial située dans les zones de frottements à proximité des articulations). Dans la plupart des cas, la cause reste obscure. Les facteurs favorisants sont les traumatismes, le surmenage chronique, une maladie rhumatismale inflammatoire ou une infection.

Epidémiologie.
Fréquent.

Signes et symptômes.
La bursite aiguë est caractérisée par des douleurs, une sensibilité localisée et une limitation de la mobilité. Un épanchement et un œdème peuvent être présents.

Investigations.
Les radiographies recherchent des calcifications ou d’autres anomalies au niveau de l’articulation concernée.

Evolution, Complication et Pronostic.
La forme chronique peut succéder à des épisodes aigus ou à des traumatismes répétés. La douleur peut aboutir à une atrophie musculaire et à une limitation des mouvements.

Traitement.
En l’absence d’infection, le traitement comprend le repos, l’immobilisation, des antalgiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens,   des injections  de corticoïdes locaux Une infection nécessite une antibiothérapie adaptée et un drainage ou une excision. 


124.                      BURISTE POSTERIEURE
DU TENDON D’ACHILLE    
ou  (>)  HAGLUND  (MALADIE).   


125.                      BUSHKE-FISCHER (KERATODERMIE DE).   
Affectation cutanée héréditaire,  de transmission autosomique dominante, caractérisée par un épaississement  de la couche cornée de la paume  des mains et de la plante des pieds (kératodermie palmoplantaire). Elle s déclare au cours de la deuxième décennie  de la vie, avec une nette prédominance masculine. Il existe des lésions verruqueuses, bien séparées les unes des autres sur les mains et souvent convergentes sur les plantes des pieds, ce qui entraine une gêne importante à la marche. Le traitement est difficile et utilise les décapages mécaniques des verrues, des semelles adoptés…







126.                      BUSHKE-LÖWENSTEIN (TUMEUR DE).   
Tumeur maligne pénienne, plus rarement vulvaire (condylome vivant acuminé géant  >), infiltrante ou destructive. Elle est liée à une infection par un papillomavirus. Le traitement nécessite une exérèse chirurgicale large.


127.                      BUSHKE-OLLENDORF  (SYNDROME DE).   
Syndrome malformatif héréditaire, de transmission autosomique dominante. Il associe principalement des anomalies osseuses et des nodules cutanés. Il existe parfois une fente labiale, un nanisme, un diabète insulinodépendant et un épaississement de la peau des paumes et des plantes des pieds (hyperkératose palmoplantaire).


128.                      BUVEURS DE BIERE  (SYNDROME DE).   
Hyponatrémie de dilution provoquée par l’absorption massive de plusieurs litres de bière. Il existe une hyperhydratation cellulaire avec des troubles neuropsychiques sévères. 


129.                      BUVEURS DE LAIT   (SYNDROME DES).   
Affection qui survenait chez des patients atteints d’ulcère gastroduodénal et traités par de grandes quantités de sels alcalins ou calciques buvant beaucoup de lait. La forme chronique s’appelle le syndrome de Burnett (>) et la forme subaiguë le syndrome de Cope.


130.                      BYSSINOSE.   
Pneumopathie d‘hypersensibilité d’origine immunologique liée à l’inhalation de poussières de coton qui atteint les travailleurs exposés (batteurs, cardeurs, débourreurs). 


131.                      BYWATERS (SYNDROME DE)
ou  (>)  CRUSH SYNDROME).   

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