E2

1.    EPUISEMENT CHRONIQUE (SYNDROME D’).
ou  SYNDROME DE FATIGUE CHRONIQUE.  
Définition et causes.
Egalement appelée syndrome de fatigue chronique, il s’agit d’une affection récemment individualisée, souvent confondue avec une dépression ou un trouble du sommeil. Non seulement cet épuisement ne cède pas au sommeil, mais il persiste pendant des mois.

Epidémiologie.
Plus de 15 000 personnes en France, de tout âge et de tout sexe, pourraient être atteintes. On estime que 2 % des patients qui consultent souffrent de ce syndrome.

Signes et symptômes.
La définition du syndrome est fondée sur la présence continue ou récurrente, durant au moins 6 mois, de quatre symptômes suivants : dégradations sévère  de la mémoire à court terme ou de la concentration, maux de gorge, sensibilité des ganglions lymphatiques cervicaux ou axillaires, douleurs musculaires, douleurs articulaires  sans enflure ni rougeur, maux de tête d’un type nouveau, sommeil non réparateur, sensation de malaise durant plus de 24 heures près un effort. La particularité de ces symptômes est qu’ils sont apparus après le début de la fatigue.

Investigations.
Le diagnostic est uniquement clinique.

Evolution, Complication et Pronostic.
Bien souvent, l’épuisement est tel que les patients voient leur univers social et professionnel  se rétrécir brutalement et s’enfoncent dans un isolement d’autant plus terrible que leur élan vital est intact. Les répercussions psychologiques dues à l’épuisement peuvent prêter à confusion et suscitent parfois une véritable non compréhension dans l’entourage des patients. Dans  50% des cas, les patients guérissent pendant les cinq premières années mais, chez certains, la maladie  se prolongent au-delà.

Traitement.
La prise en charge est essentiellement ambulatoire et symptomatique. Cette maladie peut déboucher sur la reconnaissance d’une invalidité avec la détermination d’un taux d’incapacité.















2.    EPULIS.  
Petite tumeur bénigne, rouge violacée, développée au niveau de la gencive à partir des parties molles ou de l’os. Elle est souvent liée à une modification hormonale (grossesse, puberté…). Le traitement est l’exérèse chirurgicale.


3.    ERB (MYOPATHIE D’).  
Maladie musculaire héréditaire, de cause inconnue, qui est une variété de myopathie des ceintures. Elle débute au cours de l’adolescence et est caractérisée par une atrophie musculaire des bras et des épaules. Son évolution est extrêmement lente.   



4.    ERDHEIM (MALADIE DE).    
Il s’agit d’ne forme de dissection aortique(>) familiale, également appelée maladie aortique annulo-ectasiante.


5.    TROUBLE DE L’ERECTION.  
Définition et causes.
Incapacité d’obtenir ou de maintenir une érection suffisante pour permettre la réalisation d’un acte sexuel considéré comme satisfaisant pour le patient. Il s’agit d’une incapacité à remplir correctement de sang les corps caverneux. Les causes sont multiples, organiques et psychogènes, souvent intriquées, diabète sucré, hypertension artérielle, artérite, neuropathies périphériques, lésions médullaires, nombreuses maladies chroniques (insuffisance rénale…), dépression, troubles psychiques réactionnels, prostatectomie, médicaments, tabac.  

Epidémiologie.
La prévalence globale (troubles permanents et épisodiques) est estimée à 5% à 40 ans et autour de 15 à 25 % à partir de 65 ans.

Traitement.
Le viagra permet dans près de 90% des cas d’obtenir une érection satisfaisante, quelque soit l’origine du trouble. Le respect des contre indications (risque cardiovasculaire important, utilisation de dérivés nitrés) est essentiel pour éviter les accidents.











6.    ERYSIPELE.  
Définition et causes.
Infection cutanée due, le plus souvent, à un streptocoque qui touche le plus souvent les membres inférieurs et, plus rarement, le visage.

Epidémiologie.
C’est une affection fréquente dont les facteurs favorisants sont l’œdème des membres inférieurs, l’alcoolisme, le diabète et une mauvaise hygiène.

Signes et symptômes.
Le début est brutal avec une fièvre élevée et un placard rouge, chaud, œdémateux, d’évolution centrifuge, bien limité ‘grosse jambe rouge aiguë fébrile’. Au niveau du visage, l’œdème est souvent important.

Investigations.
La recherche du germe repose sur les hémocultures et des prélèvements au niveau de la porte d’entrée (intertrigo des orteils, plaie, ulcère veineux ou excoriation du nez, du visage ou des oreilles).

Evolution, Complication et Pronostic.
L’évolution est simple sous traitement. Les complications sont les thromboses veineuses et une infection profonde (abcès, fasciite nécrosante). Les récidives sont fréquentes.

Traitement.
Il associe une antibiothérapie par pénicilline G en 4, le traitement de l’infection initiale en cause, la prévention thrombo-embolique et la vérification  de la vaccination antitétanique.  

Prévention et Education.
La prévention consiste à prendre en charge les insuffisances veinolymphatiques (surélévation des membres, contention élastique).


7.    ERYSIPELOÏDE
ou  (>) ROUGET DU PORC.  


8.    ERYTHEMA GYRATUM REPENS.
Affection cutanée exceptionnelle associée à un cancer intrathoracique. L’éruption est très caractéristique, faite de bandes de deux à trois centimètres de large, souvent parallèles, serpigineuses (serpentant), réalisant un aspect de vagues. Les bandes sont rouge-violacé, limitées par une collerette desquamative. Ces lésions sont en perpétuel déplacement, ne laissant sur place qu’une fine desquamation.







9.    ERYTHEME CHRONIQUE MIGRANT.
Manifestation la plus précoce et le plus fréquente  de la maladie de Lyme (>). Lésion de couleur roue vif, à bordure arrondie, instalé autour du point de morsure  de la tique et tendant à progresser de manière centrifuge. L’évolution se fait sur plusieurs semaines.


10.    ERYTHEME FESSIER DU NOURISSON.
Définition et causes.
Atteinte cutanée irritative touchant le siège. Elle est induite par des facteurs mécaniques (occlusion et macération sous la couche), des facteurs irritants (selles acides, certains antiseptiques…)et des facteurs infectieux (colonisation secondaire par de nombreux organismes).  

Epidémiologie.
C’est un problème particulièrement fréquent au cours de la première année de vie.

Signes et symptômes.
Il s’agit d’une rougeur (érythème) soit des convexités intéressant toutes les zones de frottement avec les couches, soit péri-orificielle (centrée par un orifice et extension aux plis), soit en culotte. Secondairement peuvent apparaître des vésicules, des érosions et une desquamation.

Evolution, Complication et Pronostic.
La principale complication est la surinfection (candidose). La guérison peut nécessiter plusieurs semaines.

Traitement.
Le traitement est simple : antisepsie douce, puis rinçage et application d’un antiseptique, puis application  de cicatrisants. Il faut laisser au maximum les fesses à l’air, changer souvent les couches et utiliser les protections très absorbantes pour éviter la macération.


11.    ERYTHEME INDURE DE BAZIN.  
Inflammation chronique de la peau des jambes se caractérisant par la présence de placards  de couleur violacée, froids et parsemés de petits nodules de consistance ferme. Elle atteint surtout les femmes. Une infection par streptocoques, la tuberculose, des médicaments ou une insuffisance veineuse constituent parfois le facteur déclenchant. L’évolution subaiguë aboutit souvent à des ulcères rebelles chroniques, à l’origine de cicatrices. Le traitement le plus efficace semble être le Disulone. Le traitement antituberculeux est indiqué lorsque cette étiologie est probable,







12.    ERYTHEME NOUEX.  
Définition et causes.
Atteinte inflammatoire de la peau et du tissu sous cutané (dermohypodermite), caractérisée par des nodosités rouges et sensibles. Les causes les pus fréquentes sont des sarcoïdose (>), une affection streptococcique ORL, une yersiniose (>), mais un grand nombre d’affections peuvent être en cause. Dans près de 20% des cas  l’origine reste inconnue.

Epidémiologie.
Il survient le plus souvent chez la femme entre 20 et 40 ans.

Signes et symptômes.
Les nodosités ou nouures sont des indurations d’un à quelques centimètres de diamètre, dures, chaudes, mobiles, douloureuses à la palpation. Elles apparaissent brutalement sur la face antérieure des jambes, parfois sur les cuisses et les avant-bras. L’éruption est parfois précédée ou associée à des signes généraux de type grippal.

Investigations.
L’aspect clinique permet le plus souvent le diagnostic. En cas de doute , une biopsie est possible.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’évolution disparaît en 3 à 4 semaines sans cicatrice. Des récidives sont possibles dans les 2 à 3 mois qui suivent.

Traitement.
Le seul traitement est le repos au lit, éventuellement associé à des anti-inflammatoires non stéroïdiens dans les formes douloureuses


13.    ERYTHEME PIGMENTE FIXE.  
Affection cutanée du groupe des toxidermies médicamenteuses  (>). Elle se déclenche quelques heures après la prise du médicament et est caractérisée par une sensation de prurit et de brulures localisées. Des papules rouges de quelques centimètres apparaissent dans les heures qui suivent, avec parfois le développement de bulles. Les lésions disparaissent en quelques jours, laissant une pigmentation très évocatrice du diagnostic. En cas de réintroduction du médicament, la récidive touche les mêmes sites. Les produits les plus souvent en cause sont le paracétamol, la phénylbutazone, les sulfamides, les tétracyclines et la carbamazépine.  











14.    ERYTHEME POLYMORPHE.  
Définition et causes.
Eruption cutanée inflammatoire faite de lésions cutanées ou muqueuses, bulleuses, œdémateuses ou érythémateuses. Les médicaments et les infections  (herpès, pneumopathie à micoplasma pneumoniae…) sont les causes les plus fréquentes mais, dans 50% des cas, aucune origine n’est retrouvée. 

Signes et symptômes.
Dans la forme classique érythématopapuleuse, il existe des papules rouges de petite taille qui réalise une image en cocarde avec un centre livide et un anneau périphérique lisse, rouge, saillant. Les lésions sont symétriques sur les membres (mains, pieds, coudes, genoux).

Investigations.
Le diagnostic est avant tout clinique, mais la biopsie cutanée avec un examen histologique peut parfois être utile.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’évolution classique est faite de poussées successives, spontanément régressives en quelques semaines. Des formes récidivantes chroniques sont possibles. Les formes bulleuses sont plus graves (ectodermose pluriorificielle de l’adulte et syndrome de Stevens-Johnson chez l’enfant) et peuvent être mortelles (atteinte respiratoire).

Traitement.
Il est avant tout symptomatique (soins locaux). Lorsqu’une cause est identifiée, elle doit être traitée (infection) ou éliminée (médicament). Dans la forme récidivante ou l’herpès est en cause , l’utilisation de l’aciclovir est possible. Les corticoïdes peuvent être utiles dans les formes sévères (en cas d’emploi précoce) et chroniques.























15.    ERYTHERMALGIE ou  ERYTHROMELALGIE.  
Définition et causes.
Trouble vasomoteur (acrosyndrome vasculaire) caractérisée par des accès douloureux de rougeur et de chaleur atteignant les extrémités des membres. La forme primitive est familiale ou sporadique. La forme secondaire peut se rencontrer dans le cadre d’une thrombocyte, d’une leucémie myéloïde chronique, d’une vascularite, de la prise de certains médicaments (inhibiteurs calciques…) ou d’une infection virale.

Epidémiologie.
Affection rare , mais non exceptionnelle.

Signes et symptômes.
Le diagnostic repose sur la combinaison de crises paroxystiques, de douleurs typiques (brulures, morsures, broiements) et de rougeur de zones concernés, associées plus ou moins aux caractères suivants : déclenchement par la chaleur ou ‘exercice, soulagement par le froid ou le repos, augmentation  de la chaleur locale pendant la crise et sensibilité de l’aspirine.

Investigations.
Le test de réchauffement du membre atteint permet le diagnostic ; l’hémogramme recherche une cause éventuelle.

Evolution, Complication et Pronostic.
Les symptômes disparaissent sous traitement, mais l’efficacité est moindre dans les formes primitives.

Traitement.
Il comporte l’aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens en cas d’allergie.

Prévention et Education.
Le patient doit apprendre à se protéger contre la chaleur ; un soutien psychologique est souvent nécessaire.  



















16.    ERYTRASMA.  
Définition et causes.
Infection cutanée superficielle due à une bactérie, corynebacterium minutissimum. La contagion est faible.

Epidémiologie.
Il se rencontre le plus souvent chez l’adulte.

Signes et symptômes.
Il s’agit de plaques roses irrégulières, non prurigineuses, qui deviennent brunes avec une fine desquamation, situées au niveau de la face supéro-interne des cuisses ou entre les orteils.

Investigations.
Une fluorescence rouge corail en lumière de Wood, caractéristique des lésions, permet de faire le diagnostic.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’évolution est chronique, sans tendance spontanée à la guérison, avec une extension des plaques (aisselles, tronc, périnée) notamment chez les obèses et les diabétiques.

Traitement.
Le traitement local par antifongique ou de l’érythromycine est associée à une antibiothérapie par voie générale (érythromycine ou tétracycline).

Education.  
Des mesures d’hygiène sont indispensables : séchage des plis, ports de vêtements simples.



17.    ERYTHROBLASTOPENIE.  
Anémie aiguë ou chronique caractérisée par l’arrêt  de la production d’érythroblastes  (précurseurs des globules rouges) dans la moelle osseuse. La cause la plus fréquente de la forme aiguë est une infection virale par le parvovirus B 19. Le mécanisme de la forme chronique reste obscur, mais un mécanisme immunologique est suspecté. Dans certains cas, elle peut être associée à une leucémie lymphoïde chronique ou un thymome. Le nombre de réticulocytes sanguins est très faible et la biopsie de moelle confirme le diagnostic. Des transfusions régulières sont presque toujours nécessaires. Le traitement par les corticoïdes peut entrainer une guérison ou une réponse transitoire. En cas  d’échec, on utilise le cyclophosphamide.










18.    ERYTHRODERMIE.  
Définition et causes.
Il s’agit d’une dermatose caractérisée par des lésions cutanées érythématosquameuses généralisées. Le plus souvent, elle est secondaire à un eczéma ou à un psoriasis. Les autres causes sont médicamenteuses (antibiotiques, anti-inflammatoire), infectieuses (streptocoques) ou hématologiques (lymphome cutané). Chez le nouveau-né ou le nourrisson, il s’agit d’une érythrodermie ichtyosiforme (>) ou d’une maladie  de Leine-Moussous (>).

Signes et symptômes.
L’ensemble de la peau est rouge, inflammatoire et une fièvre élevée est souvent présente initialement. Les squames sont soit très fines, soit abondantes. Parfois, la peau est suintante et prurigineuse.

Investigations.
Le diagnostic est clinique. La biopsie cutanée peut être utile dans les cas douteux .

Evolution, Complication et Pronostic.
Quelque soit la cause, le pronostic peut être grave car les patients sont fragiles à cause des pertes caloriques, protéiques et hydroélectrolytiques et du retentissement hémodynamique de la vasodilatation  cutanée diffuse. La surinfection est fréquente et peut entrainer une septicémie.

Traitement.
Il associe le traitement de la cause et des mesures symptomatiques (compensation des pertes hydroélectrolytiques, lutte contre l’infection, antihistaminiques sédatifs…)



19.    ERYTHRODERMIE ICHTYOSIFORME.
Définition et causes.
Il existe une forme non bulleuse, de transmission autosomique récessive qui touche 1 nouveau-né sur 300 000. Les lésions apparaissent dès la naissance  sous la forme   de grandes plaques rouges couvertes de squames jaunes, adhérentes, qui touchent presque tout le corps. La peau des mains et des plantes des pieds est épaisse et il existe un ectropion (renversement des paupières) caractéristique. La forme bulleuse, de transmission autosomique dominante, a la même fréquence que la précédente. Progressivement les bulles sont remplacées par de grandes plaques couvertes de squames. Les principales complications dans les deux cas sont les infections avec une mortalité élevée. Les rétinoïdes sont efficaces, mas leurs effets secondaires à long terme sont mal connus.


20.    ERYTHRODERMIE DESQUAMATIVE DU NOURRISSON
ou  (>)  LEINER-MOUSSOUS (MALADIE DE) .





21.    ERYTHROPLASIE  DE QUEYRAT 
ou  (>)  MALADIE DE QUEYRAT.
Forme rare  de cancer de la cavité buccale (moins de 1%) caractérisée par des surfaces rouges, veloutées, sans trace de kératinisation, étendues, avec une limite nette presque rectiligne.



22.    ESCARRE.
Définition et causes.
Ulcération profonde, indolore et d’évolution chronique siégeant sur une zone de pression cutanée au contact d’un relief osseux. Le principal facteur de risque est l’alitement prolongé.  

Epidémiologie.
Les escarres représentent un problème majeur de santé publique, dont l’incidence est directement liée à l’absence de mesures efficaces de prévention.

Signes et symptômes.
Les différents niveaux de gravité croissante sont l’érythème, la phlyctène, avec une desépidermisation (perte  de la couche cutanée superficielle), la plaque de nécrose, l’ulcération et, enfin les escarres multiples à tous les stades. La topographie dépend de la position du patient, les zones les plus touchées sont la région sacrofessière, les talons, le trochanter, l’occiput…

Investigations.
Elles se limitent aux prélèvements bactériens en cas de surinfection.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’infection, qui peut s’étendre jusqu’à l’os, est la principale complication avec un retard à la cicatrisation. Il existe un risque de transformation carcinomateuse d’une ulcération chronique résiduelle.

Traitement.
La cicatrisation s’effectue en quatre étapes : nettoyage de la laie, détersion mécanique et biologique, bourgeonnement (pansements humides et vaseline, tulle gras…) et, enfin, épithélialisation (repousse de l’épiderme) à partir des berges (pansements changés tous les 2 à 3 jours). Le traitement chirurgical est parfois nécessaire.

Prévention et Education.
La prévention est indispensable en cas d’immobilisation prolongée : changement fréquent de position, matelas anti-escarre, utilisation d’auxiliaires  de posture, mobilisation active  et passive…L’éducation consiste à apprendre au patient à effecteur des changements de position au niveau des zones de pression et à repérer les signes précoces d’apparition d’escarre.







23.    ETATS LIMITES.  
Les états limites ou borderline sont des atteintes psychiatriques qui se définissent par l’exclusion : no normalité, ni névrose, ni psychose. Il s’agit d’un trouble  du développement  de la personnalité. Le tableau clinique est caractérisé par des relations affectives associant instabilités et besoin  de dépendance, malgré une agressivité et une impulsivité parfois importantes. L’adaptation sociale (hyperadaptation de surface) est souvent très bonne, avec un besoin constant d’être apprécié et admiré. La dépression, avec un risque suicidaire, est la principale complication. Le traitement est difficile (psychothérapie).



24.    ETHMOÏDITE AIGUË DE  L’ENFANT.  
Définition et causes.
Infection de la muqueuse qui recouvre l’os ethmoïde qui représente une complication grave des rhinopharyngites aiguës de l’enfant.
                                      
Epidémiologie.
Elle survient chez l’enfant de 2 à 3 ans du fait du développement tardif des autres sinus (le sinus ethmoïde est le seul présent dès la naissance).  

Signes et symptômes.
Rhinopharyngite avec fièvre élevée, chez un enfant fatigué, accompagnée d’un œdème inflammatoire, douloureux, en général, asymétrique, des paupières et un écoulement nasal purulent unilatéral. Un œdème conjonctival (chemosis) est possible. 

Investigations.
Le scanner est systématique en cas d’atteinte oculaire. Un prélèvement local peut permettre  de retrouver le germe.

Evolution, Complication et Pronostic.
L’évolution est favorable sous antibiothérapie. Des complications infectieuses ophtalmologiques (cellulite orbitaire, abcès comprimant le globe) et neurologiques ( thrombophlébite du sinus caverneux avec crises convulsives et possibilité de coma).

Traitement.
Il consiste en une antibiothérapie précoce par voie veineuse avec une association céphalosporine troisième génération, fosfomycine et aminoside. Un drainage chirurgical est indiqué en cas d’abcès.  

Prévention et Education.
Les rhinopharyngites trainantes nécessitent la mise en place d’une antibiothérapie précoce en cas de complication infectieuse.







25.    EVANS (SYNDROME D’).  
Association d’une anémie hémolytique auto-immune (destruction des globules rouges par des anticorps produits par l’organisme) et d’un purpura thrombopénique (>). Le pronostic est mauvais. 


26.    EVENTRATION.  
Définition et causes.
Zone de faiblesse  de la paroi abdominale,  (sans interruption, à la différence des hernies) qui forme une tuméfaction contenant un viscère. Les causes les plus fréquentes sont la chirurgie abdominale, les grossesses multiples, l’obésité, la vieillesse et une faiblesse congénitale.

Epidémiologie.
Fréquent.

Signes et symptômes.
Il existe une tuméfaction abdominale,  indolore et expansive à la toux

Investigations.
Le diagnostic est essentiellement clinique, éventuellement complété par une échographie.

Evolution, Complication et Pronostic.
Les principaux risques sont l’étranglement d’un viscère et l’occlusion. Le pronostic dépend  de l’importance  de l’éventration. Les récidives sont fréquentes après traitement chez les obèses et les personnes âgées.

Traitement.
Le port d’une ceinture de contention n’est que le palliatif. Le meilleur traitement est chirurgical (pose de plaques notamment).

Prévention et Education.
Les mesures de prévention comportent le renforcement de la paroi abdominale après les accouchements et les gestes chirurgicaux avec laparotomie.  
















27.    EWING  (SARCOME D’).  
Définition et causes.
Tumeur osseuse maligne à petites cellules rondes. La cause est inconnue mais on retrouve une anomalie génétique spécifique (translocation 11-22).

Epidémiologie.
Il est assez rare et s’observe surtout entre 10 et 25 ans, le plus souvent chez le garçon.

Signes et symptômes.
Il existe une douleur et une tuméfaction, le plus souvent au niveau des membres, mais tous les os peuvent être touchés.  

Investigations.
Le diagnostic repose sur la biopsie. La radiographie complétée par le scanner  et l’IRM mesurera l’extension  de la tumeur.

Evolution, Complication et Pronostic.
La tumeur a une tendance extensive et les métastases, notamment pulmonaires, sont précoces. Le taux de survie à cinq ans est de plus de 50%.

Traitement.
Il associe chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie.


28.    EXANTHEME SUBIT
ou  (>) ROSEOLE INFANTILE.  


29.    EXOPHTALMIE.
Saillie exagérée du globe oculaire en avant du cadre osseux orbitaire. Elle traduit la présence d’un processus occupant l’espace à l’intérieur de l’orbite oculaire. Elle est confirmée par exophatalmomètre ou appareil de Hertel. Les principales causes sont les maladies thyroïdiennes (maladie de basedow), les tumeurs de l’orbite, la cellulite orbitaire (fréquente chez l’enfant) et les fistules artérioveineuses. L’examen complémentaire de référence est le scanner, éventuellement complété par l’IRM et l’échographie.  















30.    EXOSTOSES MULTIPLES
ou  MALADIE EXOSTANTE.  
Maladie génétique  de transmission autosomique dominante à expression variable, caractérisées par des excroissances osseuses, se développant au voisinage des cartilages de conjugaison. Les sujets sont souvent de petites tailles. Les principales complications sont des compressions nerveuses, des limitations de mouvements et une transformation maligne en cas de modification brutale du volume et des douleurs. Le seul traitement est chirurgical par suppression des excroissances gênantes.


31.    EXTRASYSTOLES AURICULAIRES.
Définition et causes.
Contractions anormales des oreillettes naissant à partir d’un foyer d’excitation ectopique (de localisation anormale). Elles peuvent survenir sur un cœur sain o être associées à une cardiopathie, valvulaire ou ischémique principalement. Les facteurs favorisants sont un état neurotonique, l’émotion, la prise de boissons excitantes.  

Epidémiologie.
Très fréquentes.

Signes et symptômes.
Le seul signe clinique est parfois la sensation d’une irrégularité des battements cardiaques.

Investigations.
Sur l’ECG, l’extrasystole se manifeste par une onde P prématurée et de morphologie anormale (les complexes QRS restent tous identiques) Un enregistrement  de type Holster sur 24 heures permet d’apprécier leur fréquence.

Evolution, Complication et Pronostic.
Dans la plupart des cas elles sont anodines. Sur un cœur malade, elles peuvent annoncer la survenue d’une fibrillation auriculaire.

Traitement.
Dans la plupart des cas, aucun traitement n’est nécessaire. Lorsqu’elles sont gênantes, un traitement par anxiolytiques ou β-bloquants peut être proposé.














32.    EXTRASYSTOLES JONCTIONNELLES.  
Contraction cardiaque prématurée par rapport au rythme sinusal normal. L’excitation nait du tronc du faisceau de His, ce qui entraine a formation d’un complexe QRS normal, sans onde P ou avec une onde P anormale précédant ou suivant le complexe QRS. Elles ne présentent pas d’autres particularités par rapport aux extrasystoles ventriculaires.



33.    EXTRASYSTOLES VENTRICULAIRES.  
Définition et causes.
Contractions anormales  des ventricules naissant à partir d’un foyer d’excitation ectopique de localisation anormale). Elles peuvent survenir sur un cœur sain, être associées à une cardiopathie valvulaire ou ischémique, à un trouble électrolytique (hypokaliémie notamment) ou à une intoxication médicamenteuse. Les facteurs favorisants sont un état neurotonique, l’émotion, la prise de boissons excitantes. 

Epidémiologie.
Très fréquentes.

Signes et symptômes.
Le seul signe clinique est, parfois, la sensation d’une irrégularité intermittente des battements cardiaques.

Investigations.
Sur l’ECG , l’extrasystole se manifeste par un complexe QRS déformé, non précédé par une onde P et survenant précocement. Elle peut être suivie d’un repos compensateur (apparition retardée d l’onde P suivante). Un enregistrement de type Holter sur 24 heures permet d’apprécier leur morphologie et leur fréquence.

Evolution, Complication et Pronostic.
Un certain nombre de critères sont de mauvais pronostic ‘risque de transformation en tachycardie ou fibrillation ventriculaire) ; survenue en salves, morphologie variable, précocité avec survenue sur l’onde T précédente, phase aiguë de l’infarctus du myocarde, dyskaliémie, intoxication médicamenteuse.

Traitement.
Dans les formes bénignes, l’abstention thérapeutique est la règle. En cas d’extrasystoles potentiellement dangereuses, un traitement antiarythmique est nécessaire (lidocaïne aîné en urgence, amiodarone ou  β-bloquants en traitement au long cours).

Commentaires

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